Bondamanjak

2010, une saison blanche et sèche en Martinique

Qu’avez-vous fait de positif cette année en Martinique ? Bonne question. Mais on peut compter sur les doigts d’une main amputée le nombre de gens qui peuvent répondre positivement à cette  interrogation. En effet, en 2010, dans ce charmant département francais confirmé ou l’on confond pistache et cacahuète, on a surtout voté. Un exercice dit-urne entre janvier (le 10 et le 24) et juin à cause des cantonales partielles provoquées par les Regionales de mars et le cumul des mandats. Le 25 octobre, un congres va encore donner à la chose politique le loisir d’occuper le devant de la scène. Ce n’ est peut-être pas utile de parler de la dengue avec sa quinzaine de morts (source officielle), du chomage, de la violence, de la crise économique et tout le reste qu’on casera dans un anonyme et arrangeant « etc ». Vivement 2011 pour qu’on fasse des voeux,  des pieux, mais il faudrait que la Martinique arrête  de passer sa vie au pieu. Un peu comme quelqu’un qui ne pourrait s’empêcher à la vue d’un pieu de dire « je veux ».