Bondamanjak

50 nuances de grès : BTPR s’offre un orgasme institutionnel dans une palm’raie en Martinique

Ce soir, “Tu veux doggy, doggy, doggyner ?” (Ayayay)

BTPR Antilles-Guyane fête ses 50 ans d’existence ce vendredi 20 juin 2025… avec des invités triés sur le volet parmi les plus grands volè du secteur de la Construction. Rendez-vous au Palm à Fort-de-France en Martinique pour un rendez-vous qui pue du cul comme dirait Franckykyky…

BTPR, pour les non-initiés, c’est la Caisse de Retraite et de Prévoyance du BTP. Une sorte de cousine de la fameuse et fumeuse Caisse des congés payés du BTP, où les réseaux se croisent et s’entrecroisent. On y retrouve des fidèles d’Anicet (qui se prend pour Moïse sauvé des eaux Evian) et Antoine (qui veut réhausser la Maison du bâtiment pour mieux y planquer les dossiers brûlants) et surtout des administratrices polyvalentes (mais pas polysavantes).

Dans le jeu des 7 familles, je demande l’amère Clément, gardienne du trésor et du chéquier de de la CERC ;  vicieuse vice-présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat ; administratrice et artiste-peintre de la Caisse des congés payés et administratrice de BTPR  (et d’un tas d’autres structures en or bite gravitationnelle autour de la galaxie BTP qui seraient trop longues à énumérer !), ça cul mule, comme toujours !

En parallèle, l’Assemblée Générale de la CERC (où les comptes sont censés être présentés, validés et approuvés) se prépare en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, comme une private joke, les bilans des comptes de l’association seront-ils une seconde fois falsifiés et à nouveau validés sans vérification sérieuse par le Commissaire aux Comptes (plus aveugle que la justice coloniale) ?  Celui-ci confirmera-t-il encore les fausses dépenses de personnel et les jeux d’écriture approximatifs ?

Les administrateurs applaudiront-t-il encore les mâles versations et les mâles entendus qui siègent à la CERC depuis 2018 dans une logique Bokassa comme dit  Idi Amin Dada ?

Le récent ti-sousè à Tèt Boskaf visant à renflouer le compte en banque de la CERC connaitra-t-il un succès ?

Le monde du BTP attend toujours qu’un administrateur pose ses couilles tannées sur la table et ose enfin exiger la nomination d’un mandataire judiciaire pour remettre ordre, éthique et contrôle dans cette structure branlante au sens propre et figuré.

Dans un secteur où certains prétendent qu’il n’y a “fondamentalement pas de problème de vie chère spécifique en Martinique”, la gestion collective de l’argent des professionnels mérite plus que des petits fours et des discours convenus, coupettes à la main.

Malheureusement ce soir, on trinquera une nouvelle fois à l’impunité, à la bêtise en costard et chemise manches longues, à la perversion institutionnalisée. Et demain, ils diront « Bondamanjak avait raison »…

Car tant que personne ne dit rien, les rats continueront de festoyer dans les palais au milieu de la raie de la palmeraie.