Bondamanjak

A propos de la suppression du mot RACE

Par Sonia Landeau.

L’homme qui fait de grandes actions voit son existence se poursuivre à travers sa réputation dans la postérité.

La génération que je représente  l’avons  bien compris, qu’il n’existait plus une race humaine mais bien une race noire et d’autres races !

Les races sont les subdivisions biologiques d’une espèce unique, celle de l’Homo sapiens, chez laquelle les traits héréditaires communs l’emportent sur les différences génétiques relatives et minimes séparant ces subdivisions.

Tel qu’il est habituellement employé, le concept de race humaine comprend donc à la fois un aspect purement classificatoire : c’est un groupement de populations biologiquement proches ; et un aspect phylogénétique : c’est un groupe de populations qui descendent d’une population commune.

On vous dit merci !!

Ce Jeudi 16 Mai 2013, vous avez enclenché l’un des leviers de la décolonisation psycho-mentale . . .

La Suppression du mot « race » de la législation

Ce mot « RACE » antagonisme que certains de nos ainés ont été victimes, malgré l’abolition de l’esclavage.

Tous nous avons eu vent de dire tels que, « Mwen fè ich épi béké pou sové ras la  », « Nègre-Négro-Négatif  ».

Cet immobilisme mental, de se remettre en question et l’incapacité à s’affranchir de pesanteurs issus de l’esclavage et de la colonisation nous a entraîné inexorablement vers une négation. Nous pouvons constater qu’a travers certaines chansons (+30ans) dans la caraïbe, tels que     « Pa couilloné mwen (Belles combo), Neg guinnin, Music (David Martial) » que l’interpellation ne date pas de nos jours…..

 Nous voyons qu’après des siècles et des siècles d’une riche culture étrangère, le noir est en passe d’éradiquer ces symptômes d’aliénation culturelle, d’un vrai malaise identitaire.

Aujourd’hui, nous avons des chansons telles que « Sivilizasion » de Kolo Barst qui relate ce genre de domination d’une race sur une autre. Et bien sûr le retour à nos valeurs esthétiques telles que les « Cheveux crépus »

 Monsieur MARIE-JEANNE, Vous nous avez ouvert une brèche, c’est à nous de savoir si nous voulons de nouveaux esclavages ou cherchons nous la vrai liberté.

 Une liberté à travers les chaines qu’ont brisées nos ancêtres debout et debout dans l’éternité.

« Des pages destinées à la seule postérité »

 Sonia LANDEAU