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AAALB: DU BUREAU À LA SORTIE DE SECOURS, 60 JOURS CHRONO

Le 14 décembre 2024, Marie-Frédérique Adréa-Lordinot siégeait encore au bureau de l’Association des Anciennes et Anciens du Lycée de Bellevue (AAALB) en tant que trésorière-adjointe.

Professionnelle du chiffre, experte-comptable et commissaire aux comptes de profession— en apparence, un gage de sérieux.

Mais deux semaines plus tard, elle dépose en préfecture à Fort-de-France en Martinique une nouvelle gouvernance montée à la va-vite, truffée d’adhésions de dernière minute et de noms de membres inscrits à leur insu.

Un visqueux putsch administratif cousu de fil blanc, sans mandat, sans quorum, sans scrupule.

15 février 2025 : l’AGE la raye et referme le dossier

Convoquée dans l’urgence, l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 février 2025 n’a pas hésité.
À l’unanimité :

Silence comptable, réveil brutal

Pendant près de deux ans, Mme Adréa-Lordinot exerce ses fonctions sans la moindre remarque. Elle vote les comptes, valide les décisions. Puis, en 60 jours, elle tente un hold-up statutaire… et finit effacée des registres, désavouée par ses pairs, assignable à volonté.

Ce tsunami statutaire, documenté par un huissier, ne laisse aucun doute : l’association a fait le ménage.

Une ambition mal calibrée. Une gouvernance de l’ombre. Un naufrage politique emballé, pesé, expédié.

Du bureau à la radiation en 60 jours chrono. C’est ce qu’on pourrait appeller, dans le jargon comptable: une sortie nette d’exercice.