Bondamanjak

Achille Mbembe, théoricien de l’ère postcoloniale,

« La domination ne passe pas seulement par la coercition, mais aussi par la séduction, le confort et la paresse….. Le grand succès de la domination française, c’est son degré de raffinement dans la perversité. Les dominés sont frappés de dépendance, ils en demandent plus, chaque fois plus. Le pire qui puisse leur arriver, c’est de faire face à l’arrachement, de se lever et de dire : « Merci la France, au revoir ». Pour le moment il y a un paternalisme mâtiné de racisme et de mépris d’un coté et une servilité cérémoniaise (sic) de l’autre ».

Recueilli par Sabine Cessou à Johannesburg pour Libération.