Bondamanjak

Adama Traoré est mort d’un « syndrome asphyxique », sous le poids de 3 policiers…

People hold a portrait picture of Adama Traore as they attend a white march organised in tribute to the 24-year old man in Beaumont-sur-Oise on July 22, 2016. Violence erupted in the northern suburbs of Paris for a third night in a row on July 21, 2016, with 15 cars set ablaze by residents furious over the death of a young man in police custody. The unrest began on July 19 after it emerged that Adama Traore, 24, had died shortly after being arrested in the town of Beaumont-sur-Oise. Authorities said an autopsy revealed he was suffering from a serious infection at the time of his death and that his body showed few signs of violence. / AFP PHOTO / Thomas SAMSON

Finalement !!
Après avoir rejeté la troisième autopsie demandée par la famille, la justice finit par donner une nouvelle explication à la mort du jeune homme. Après avoir parlé de santé fragile et d’une « infection généralisée », elle sort de sa manche le « syndrome asphyxique ».
Il apparait que l’homme a été maitrisé par trois policiers qui l’ont écrasé de leur poids : soit 240 kilos…
Yassine Bouzrou est l’avocate de la famille : « Nous avons un individu seul face à trois personnes qui reconnaissent avoir fait usage de la force. Et contrairement aux allégations avancées publiquement par le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier, Adama Traoré avait une santé normale selon ses proches. »

Pour Yassine Bouzrou, le compte-rendu de l’enquête « laisse clairement entendre qu’Adama Traoré n’a certes pas été battu, mais écrasé par le poids de ces trois personnes réunies ».

Dans cette histoire, rien n’est clair…
Elle ressemble à celle de Malik Oussekine, battu à mort par des « voltigeurs » des CRS en marge d’une manifestation à Paris en 1986… là aussi – pour étouffer (!) cette bavure – on avait parlé de la « santé fragile du jeune homme », pour expliquer son décès sous les coups des CRS.
Un genre d’histoire qui dure et finit par ressurgir un jour…