Bondamanjak

Affaire chlordécone Guadeloupe/Martinique : les juges d’instruction de Paris sifflent la fin de la partie

En application de l’article 175 du code de procédure pénale les juges d’instruction ont décidé de mettre un terme à cette procédure qui n’a jamais commencé. À quatre jours du 1er tour de la présidentielle en France, les juges spécialisés, coup de bluff ou d’estomac, décident de mettre en lumière le caractère factice d’une instruction dépaysé au  pays des droits de l’homme aux yeux bleus.

Le clou de cette information c’est que toutes les parties civiles c’est-à-dire toutes les victimes  ont été informées de l’avis de cette  fin d’information.

Quand je dis toutes les victimes, je veux dire l’ASSAUPAMAR, l’association pour une écologie urbaine, la CGT de la Guadeloupe, l’UGTG, le Conseil Régional de la Guadeloupe et enfin la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Mais surtout la banane sur le gâteux gâteau, tenez vous bien…incroyable mais vrai…oh Djee Zeus…l’UGPBAM ayant pour représentant légal je vous le donne en mille, le bras droit de Bernard Hayot…principal producteur de bananes à la Martinique et avec son grand frère Yves importateur et distributeur de la Chlordécone, Éric de Lucy.

Il faut le faire, le coupable est parmi les victimes. Patat manman sa pito. On comprend mieux pourquoi BH a récemment fait un grand tour des instances parisiennes pour fêter cette belle nouvelle : Chlordécone…circulez il n’y a rien à voir. En bon dard et en tout cas car Antoine Crozat avait raison.

gilles dégras