Bondamanjak

AFFAIRE DU GIRATOIRE  » SUPPLÉMENTAIRE » DE LA RN1 : RÉPONSE À LA DÉCLARATION DE LA  » NOUVELLE GOUVERNANCE » RÉGIONALE

Aucune transparence n’a existé, jusqu’aujourd’hui, dans cette affaire !

 Ces décisions révèlent, tout simplement la tendance autocratique (pouvoir personnel) du nouveau président de Région.

Voilà pour la forme.

Sur le fond de cette affaire, il est faux de prétendre que « l’Habitation Chancel » était enclavée avant la réalisation de ce giratoire.

  Elle n’était pas plus enclavée que « l’Habitation Bochet » qui se situe avant le giratoire de Sarrault ou que les résidents du quartier de Fonds Giromon qui se situe 500 mètres après le fameux « giratoire supplémentaire »!

 Plus grave encore, les travaux « supplémentaires », unilatéralement décidés par le nouveau président, n’ont pas été  soumis pour avis à la commission régionale BTP avant leur exécution.

  Ils n’ont été soumis à la Commission d’appels d’offres et à la Commission Permanente pour « décision » qu’après leur exécution !

    Cette pratique est illégale!

  De plus ces travaux « supplémentaires » dont l’ampleur bouleverse l’économie du projet, ont été réalisés sans l’indispensable mise en concurrence prescrite les lois et les règles que ces partisans de l’article 73(identité législative oblige!) ont donc violées !

 

  C’est pour cela que les élus Patriotes ont refusé de l’approuver, tant en CAO qu’en Commission Permanente.

 

  Telles sont les vraies raisons pour lesquelles le nouveau président ne peut verser leur dû aux entreprises à  qui il a demandé de faire des travaux « supplémentaires »!

 

  Il aura beau m’insulter, ma traiter de tous les noms d’oiseaux, les faits sont là: Des entreprises ont travaillé  pour la nouvelle gouvernance et depuis au moins 7 mois elles ne sont pas payées.

 

  La nouvelle gouvernance a dû admettre qu’il ne lui reste qu’une solution : indemniser ces entreprises!

 

  Pour cela, l’Assemblée délibérante du Conseil Régional doit l’autoriser et le Tribunal   Administratif, à peine de nullité doit valider ces fameuses « conventions transactionnelles » !

  Alors pourquoi le nouveau président tarde-t-il tant à inscrire cette question à l’ordre du jour d’une séance plénière ?

  Je constate qu’il choisit plutôt de m’interdire la parole en coupant mon micro lorsqu’en séance plénière j’aborde cette question, au lieu de répondre à mes demandes d’information.

  Son mode de fonctionnement de la nouvelle gouvernance consiste-t-elle à plutôt publier, sur internet, des communiqués pleins d’insultes voire d’injures  à l’encontre des adversaires politiques, allant jusqu’à souhaiter leur mort ?

  Des adeptes de la nouvelle gouvernance ne parlent-ils pas d’élu patriote qui serait dans le « couloir de la mort ».

 

                                                                  Le Lamentin, le 2 juin 2012

 

                                                                    Daniel MARIE-SAINTE

                                                       Vice-Président du Conseil Régional

                                        Chef du Groupe des Patriotes et Sympathisants