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AFFAIRE LAMIC…LE RECTIFICATIF

DEMANDE DE PUBLICATION D’UN RECTIFICATIF SUITE A L’ARTICLE PUBLIE DANS LE JOURNAL FRANCE-ANTILLES EDITION MARTINIQUE, DU SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 DECEMBRE 2008, INTITULE « AFFAIRE LAMIC : LA COMPAGNE ENTENDUE » 
 

      Le contenu de cet article laisse penser que Madame Karine PAILLA, compagne de Nicolas LAMIC, a été entendue par la brigade de la gendarmerie du Robert, le vendredi 5 décembre 2008, pour avoir cautionné des propos racistes diffusés dans des tracts signés par le collectif de soutien de Nicolas et Henri LAMIC, ce qui est totalement faux.

      Madame Karine Pailla a été entendue parce que son adresse de messagerie électronique figure, comme dans ce courrier, en tant que contact, au bas de textes publiés sur internet et signés par le collectif de soutien de Nicolas et Henri LAMIC. Comme l’a précisé l’officier de police judiciaire, il s’agissait de l’entendre au sujet d’une affaire pour laquelle aucun jugement n’a encore été rendu. Ce sont donc ces éléments qui caractérisent, sur le plan judiciaire, la plainte en diffamation déposée contre elle et rien d’autre.

      Pour le collectif de soutien, qui engage sa responsabilité, les textes publiés sur internet visaient à informer le public sur le caractère injuste des conditions des interpellations de Nicolas et Henri LAMIC et des accusations portées contre eux.

      Les organisations présentes, le vendredi 5 décembre 2008, aux côtés de Karine PAILLA et de Nicolas LAMIC, notamment PALM et le MODEMAS, veulent bien croire que l’erreur du journaliste relatant les événements est due, uniquement, à une interprétation un peu hâtive des faits. Cependant, il ne faudrait pas laisser les lecteurs penser que les organisations composant le collectif de soutien de Nicolas et Henri LAMIC sont racistes. Autrement, ils ne comprendraient pas pourquoi elles soutiendraient la compagne de Nicolas LAMIC, qui est métropolitaine. Il faut plutôt voir dans leur démarche un signe encourageant en faveur d’une volonté de « vivre ensemble », dans une société plus juste.

      Il serait donc dommage que des erreurs, de la rédaction du journal, détournent l’attention des lecteurs du fond de l’affaire qui oppose Nicolas et Henri LAMIC à un officier de police en particulier. Un premier procès est prévu le lundi 15 décembre, à 14 heures, au tribunal de Fort-de-France afin que la lumière soit faite sur cette affaire. Nous invitons donc les lecteurs à venir assister aux débats, ce qui leur permettrait de se faire leur propre opinion sur les faits qui opposent Nicolas LAMIC au policier qui le met en cause.
 
 

                                                Le collectif de soutien
 

Contact : karine.pailla@orange.com