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Affaire Marie-Jeanne : la Cour d’Appel de Paris interloquée par l’anormalité de la facticité judiciaire martiniquaise !


La Présidente de la Cour d’Appel de Paris, a exprimé dans son rapport, à de nombreuses reprises , son étonnement devant l’incroyable montage qui depuis 14 ans a pourri la vie d’Alfred Marie-Jeanne le leader indépendantiste martiniquais.
Les avocats présents et les journalistes écarquillaient les yeux et n’en croyaient pas leurs oreilles.

Ce fut d’abord Maître Louise Kontogianis, associée au cabinet Ursulet qui pris la parole pour stigmatiser les objections complètement farfelues du Procureur de la Martinique.
Avec l’air de ne pas y toucher, elle enfonça, sinon défonça les arguments pathétiques de La Défense du Procureur Bélanger.
Puis la parole fut donnée à l’avocat historique d’Alfred Marie-Jeanne ;
D’emblée, d’entrée de jeu il posa la question qui tue : Pourquoi 14 ans après, la justice patauge t elle encore dans cette manipulation nauséabonde ?
Et Maître Ursulet de contextualiser  ce pénible tripotage politico-judiciaire : le 19 avril 2010, le Procureur de la République Bélanger adresse des réquisitions à l’Officier de Police Judiciaire pour l’ouverture d’une information judiciaire. L’Officier en question verse au dossier copie de cette réquisition avec la date tamponnée de la réception : 19 mars !


Première question posée par l’avocat : mi moqueur mi sa an tjou’w. Comment expliquer qu’un document arrive à son destinateur avant d’être  partie ? Puis il appuya là où ça fait mal : un deuxième Officier de Police Judiciaire classa dans le dossier à son tour copie du document avec la mention manuscrite , reçu le 21 mars ,  ce qui atteste de la véracité de ces 2 documents et posait la question du caractère faux des réquisitions du Procureur et Alex Ursulet de dévoiler la supercherie : que s’est t-il passé entre le 19 et le 21 mars 2010 ? C’était le 1er tour de l’élection régional où Alfred Marie-Jeanne était candidat à sa propre succession .

Il s’agissait de destabiliser en laissant penser que Marie-Jeanne avait commis des faits de magouilles.
Il s’agissait pour le Procureur, en datant au 19 avril de se protéger contre l’accusation, d’avoir monté en pleine élection régionale une procédure bidon contre le Président Marie-Jeanne.
Impitoyablement, l’impitoyable Alex Ursulet fit le procès de cette machinerie mise en route et mise en place pour abattre le leader du Mouvement Indépendantiste Martiniquais.
La suite du propos dans un silence absolu provoqua la consternation de tous.
De l’avis des journalistes et des avocats présents, la Cour d’Appel de Paris ne pourra pas faire comme si elle n’avait pas entendu et compris tout ce qui avait été magistralement démontrée par La Défense d’Alfred Marie-Jeanne.
Délibéré au 13 mai 2024.

De notre envoyé spécial Jean Goul