Bondamanjak

Affaire #TropiquesFm : la réponse de Claudy #Siar

Après le passage du père noël…le pitt radiophonique reprend du service avec la réaction de Claudy #Siar. Dans les gradins du gallodrome parisien, les paris vont bon train. Les parieurs ne parient plus …ils tonnent.
Chers compatriotes ,

Le 17 décembre dernier , le tribunal de commerce de #Paris ne nous a pas suivis dans notre demande légitime de nomination d’un administrateur provisoire à la tête de #TropiquesFM.
Par cette action, nous souhaitions apaiser les tensions au sein de la radio des français d’outre-mer provoquées par le clan familial Rousseau/Mouangué. Nous voulions ramener de la sérénité dans le respect des intérêts de chacun. Certes, cette décision aurait contrecarré les plans de spoliation des associés mis en place par ces gens.

Patrick Lemure et moi-même sortons de notre réserve afin de répondre aux affirmations de nos chers ennemis publiés sur le site #Bondamanjak le 22 décembre 2014.

Dans ce courrier, au ton triomphant et péremptoire, les #Rousseau/#Mouangué semblent affirmer des vérités qui n’en sont pas. Des mensonges et des postures pour justifier d’inqualifiables manœuvres dans le seul but de s’approprier la radio des français d’outre-mer à des fins personnelles et contre les intérêts de notre communauté.
Nous n’allons pas répondre à chaque point de cette publication prétentieuse censée leur donner une légitimité dans le cœur des nôtres.

Cependant, certains points méritent des éclairages afin que chacun mesure l’enjeu du combat que nous livrons.
Pour rappel, je suis l’initiateur et le co-fondateur de TropiquesFM avec Patrick Lemure. Ce dernier avait en charge l’architecture technique de la future radio. Puis, dans un deuxième temps, après avoir hésité entre trois financiers désireux d’entrer dans le projet, j’ai fait le choix, contre l’avis de mes proches, d’y intégrer Stephane Mouangué.

Avant d’attribuer la fréquence au projet de TropiquesFM, le #CSA m’avait conseillé de ne pas conserver Mouangué dans mon tour de table. Sa réputation supposée ou avérée d’homme peu fiable l’avait précédé. Aujourd’hui nous ne pouvons que constater la véracité des rumeurs.

Dans leur publication, il est question d’une somme d’argent que Mouangué m’aurait prêté pour l’augmentation de capital qui est passé de 10 000€ à 410 000€. Une augmentation injustifiée d’ailleurs.Nous avons depuis procédé à une réduction de capital et sommes revenus au montant initial soit 10 000€. Cette manœuvre n’a consisté qu’à tenter d’évincer Patrick Lemure. Dans mon bureau de TropiquesFM , avant de procéder à cette augmentation, Stephane Mouangué m’a très clairement dit:  » on n’a pas besoin de Patrick, en augmentant, on l’élimine ! »
Imaginez ma réaction !! Il me propose d’éliminer mon ami avec qui j’ai créé TropiquesFM. J’ai refusé, mais dans l’affaire, Patrick Lemure a perdu la moitié de ses parts. J’ai exigé mais en vain que lui soient rendus les 2,5% des parts qu’il a perdues. J’en détiens une partie. J’attends toujours la réponse à la demande de convocation d’une assemblée générale que j’ai adressée. Cet épisode traduit l’esprit de l’homme.

Le clan familial Rousseau/Mouangué avance l’argument de la bonne santé de la société. Là encore, il y a tentative de tromperie.
Sans être présomptueux, je peux affirmer être à l’origine de la bonne santé financière de TropiquesFM. J’ ai signé les premiers contrats qui nous ont assuré des revenus importants ainsi que Jean-Claude Bidoc, alors responsable de la régie publicitaire.

La situation bénéficiaire de TropiquesFM a été assurée par le contrat signé avec le G.I.E « Les Indés » qui nous a apporté la publicité nationale. À la tête de cette entreprise , mon ami Jean-Éric Vally , également patron du groupe Start ( Latina , AdoFM…), a tout fait pour accélérer les procédures d’adhésion de TropiquesFM afin que nous ne rencontrions pas de difficultés financières. Je suis l’artisan de cette adhésion. Encore une fois, j’ai garanti par mon travail et mes relations, la naissance puis la prospérité de la société et non les Rousseau/Mouangué qui, aujourd’hui, se targuent d’une bonne santé de l’entreprise.

Ils évoquent également les bons sondages de ces deux dernières années, pour s’en n’attribuer tous les mérites. Nous tenons à la disposition de tous, l’historique des audiences Mediametrie, qui révèle qui a fait quoi. Nous venons d’ailleurs de connaître une forte baisse d’audience (septembre / octobre 2014). Beaucoup ne se retrouvent plus dans TropiquesFM.

Ils estiment par leur avocat que mes accusations de licenciements abusifs sont infondées. J’invite votre publication à contacter les personnes licenciées ou remerciées pour vous faire une opinion.

Il est évoqué dans cette fameuse publication de décembre 2014, un harcèlement dont je me serai rendu coupable. On parle « d’enquête interne ». Je peux vous dire qu’à TropiquesFM, cette éventualité a fait rigoler la majorité du personnel quand on connaît l’absence totale de réelle politique managériale . S’il y avait un cas qu’il ne fallait pas aborder, c’est bien celui-là.

Tout a commencé, récemment , lorsque j’ai demandé à la personne en question, une des rares employées embauchées par mon associé Mouangué, de me rembourser la somme que je lui avais prêtée.

Rappel des faits. En juillet 2013, cette collaboratrice est dans mon bureau en pleurs. Elle va se retrouver à la rue, n’a ni garant pour un nouvel appartement ni l’argent de la caution. Face à cette détresse, je lui propose mon aide. Par chance, le propriétaire de l’appartement, dont la femme est antillaise, appréciait mon travail. C’est tout naturellement qu’il accepte le dossier. Je prête l’argent à cette collaboratrice. Elle est heureuse , m’en remercie, me dit que sa sœur ne tarit pas d’éloge à mon égard. Cette collaboratrice me promet de me rembourser en septembre 2013. Je ne vois rien venir et ne réclame rien.En septembre 2014, je découvre que cette personne a enregistré à mon insu mes conversations avec des collaborateurs et les a transmises aux Rousseau/Mouangué ! Je porte plainte. Je demande à cette chère et dévouée collaboratrice de me restituer la somme qu’elle me doit. Et là, je reçois une série de mails avec des articles de loi contre le harcèlement… Je comprends la manœuvre et réponds immédiatement  » gardez l’argent ».

Chaque jour, cette personne qui gagne sa vie par son travail dans la radio que j’ai créée, me manque ouvertement de respect jusqu’à ne pas considérer les personnalités qui viennent me voir à la radio. Après un rappel à l’ordre et à la tâche qui lui incombe, cette dernière a appelé la police. Les forces de l’ordre ne sont restées que 10 minutes, comprenant bien la situation et s’excusant presque du dérangement.

Ce nouvel épisode est symptomatique du climat nauséabond qui règne à TropiquesFM et pour lequel nous voulions qu’un tiers puisse ramener de la sérénité. Évidement, cela aurait stoppé net les agissements des Rousseau/Mouangué. Il y a quelques semaines, Victoria Mouangué s’en est prise violemment à une collaboratrice dont on dit qu’elle est la prochaine sur la liste des licenciements. Après une violente diatribe, V.Mouangué crache : « Siar, un grand, ce n’est qu’une merde que je vais écraser  » fin de citation. Les personnes présentes m’ont parlé d’une scène d’une extrême violence, la collaboratrice en pleurs dans la cuisine de la radio. Nous avons demandé à notre chère « gérante », la maman de Victoria, auteure des faits, des éclaircissements sur l’altercation. Pas de réponse …donc pas d’enquête interne cette fois?

Vous devez comprendre que ce qui se joue à TropiquesFM n’est pas une affaire privée. Ce n’est pas une simple affaire de droit des sociétés mais bien l’indépendance et le rôle que jouera ( ou ne jouera pas ) la radio dans la mise en avant de nos identités. Le combat est à ce niveau-là et pas ailleurs. Toutes les manigances de ces gens ne visent qu’à conserver un bien mal-acquis. La seule possibilité pour que toutes les parties soient respectées et respectent l’autre est une implication réelle de la communauté pour dire  » la radio des français d’outre-mer doit rester entre les mains des français d’outre-mer »
C’est bien ce qu’à décidé le CSA le 14 mai 2007 en attribuant la fréquence à mon projet.

En France, les radios communautaires sont entre les mains des originaires de ces communautés : RadioJ , BeurFM, RadioAlfa…
Les personnalités de la communauté soutiennent notre combat, s’engagent et jusqu’au plus haut sommet de l’Etat . Nous devons mener ce combat jusqu’au bout, parce que des artistes, qui ont soutenu notre action, ont été boycottés sur LEUR RADIO ! Qui peut accepter cela ?

Nous n’avons pas arrêté de tendre la main aux Rousseau/Mouangué pour qu’ils reviennent à la raison.
Ils persistent sur cette voie de la trahison et de la spoliation.
Quelques exemples significatifs, ma boîte mail officielle de TropiquesFM a été supprimée, les serrures des portes de la radio changées , les codes également, sans que rien ne nous ait été demandé ni communiqué. Aujourd’hui, je ne peux plus accéder à mes locaux…à mon bureau qui a été vidé de mes affaires. Cette nouvelle injustice ne fait que renforcer notre détermination.

On a demandé au personnel de ne plus tenir compte de mes ordres.

L’affaire TropiquesFM est similaire à des moments d’histoire où l’injustice était notre quotidien et la volonté de nous spolier était la règle.

Seules des personnes qui ne connaissent pas l’histoire de nos peuples d’outre-mer peuvent se conduire ainsi. N’oubliez jamais le poids de l’histoire dans notre présent ni les luttes de nos parents pour l’égalité réelle. Le peu que nous possédons doit être défendu. Stephane Mouangué a déclaré à la presse : « je suis opposé à la notion de radio des français d’outre-mer prônée par Claudy SIAR « . En une phrase lapidaire, il a remis en question le cahier des charges de la radio et signifié son mépris envers ceux auxquels le projet de TropiquesFM s’adresse.

J’ai souhaité donner naissance à une radio pour ma communauté afin d’affirmer nos identités et nos ambitions. Je n’ai pas donné vie à TropiquesFM pour entretenir l’image d’Epinal de gens qui n’aiment que s’amuser. Allez voir sur le net la nouvelle affiche de TropiquesFM: une île sur laquelle trône la Tour Eiffel, et dans l’eau de gros poissons « exotiques ».
Au-delà de l’aspect artistique, est-ce ainsi que notre radio communautaire doit incarner les nôtres ? Est-ce que chacun se retrouve à travers une affiche digne d’une agence de voyage ? Où est la dignité dans cela ?
Vous connaissez mes engagements pour ma communauté. J’y ai consacré ma vie. Une posture qui m’a souvent coûté cher. J’assume chacun de mes choix.
C’est pour notre communauté que nous menons ce combat contre la spoliation. Stéphane Mouangué peut nous intenter tous les procès qu’il veut puisque telle est sa stratégie , rien ne nous fera flancher. Toutes les vexations et humiliations n’y changeront rien. Nous rentrons dans une phase très dure qui peut amener à la perte de la fréquence. Qu’importe, nous nous battons pour des idées, et une juste représentation des français d’outre-mer. C’est bien là l’essentiel pour notre dignité, le respect que l’on nous doit et la légitimité.

En revanche s’il souhaite trouver des solutions respectueuses de tous, nous sommes ouverts au dialogue.

Ne rien dire, ne pas réagir c’est accepter l’idée que tout peut nous être infligé.

Claudy SIAR / Patrick Lemure

 » Ce qui est fait pour nous que d’autres ont décidé sans nous est en réalité contre nous. Soyons des êtres actifs »
Nelson #Mandela