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Békés dans la société antillaise : « il faut un effort de vérité entre nous »

 « Si on remplaçait dans tout ce qui a été dit le mot béké par Juif ou autre chose, je me demande ce qui ce serait passé », Roger de Jaham, chef d’entreprise.

« Il n’y a pas de monopoles aux Antilles, s’il y en a c’est la SARA… », José Marraud Desgrottes, expert comptable.

« Mon exploitation, je l’ai achetée à ma famille », Jean-Louis de Lucy, agriculteur.

« Les terres de la Martinique ne sont pas restées dans les mêmes mains, je pense qu’il faut vous détrompez », Roger de Jaham.

Le président du MEDEF Guadeloupe, Willy Angèle, a fait le voyage pour nous expliquer que « la question béké, on s’en fout, ce qui compte, c’est comment on va faire pour rattraper les 44% de PIB de retard » par rapport à la Métropole.

Serge Romana est venu mettre un peu de piment dans ce débat lénifiant : « personne ne comprendrait que le groupe des Békés n’ait pas hérité du racisme de leurs parents, il faut un effort de vérité entre nous ».

Organiser cette rencontre a été un premier pas, même si le dialogue tant espéré n’était pas au rendez-vous.

JG