Bondamanjak

Bernard Hayot…cher bien aimé…il faut savoir choisir ses R !!!

Après un avril noir, deux procès dans le rouge, putain de Sénart-ri, voilà que ce mois de mai 2023, rapidement entaché de mais, s’annonce catastrophique. Toi qui n’aimes pas le 22 mai…tu vas devoir changé d’air. Votre stratégie à la con ne va pas le faire. FER…Franchement Nanard…tu étais sérieux ? La Martinique va sous FER ? Oublie ça mec. Sois Responsable. C’est le premier R qui te concerne.

R comme Responsable

Je t’invite donc à avouer, pire, à Reconnaître ta Responsabilité dans le dossier de la Chlordécone. Je ne vais pas pour la énième fois publier le lien qui confirme ton implication dans la commercialisation de ce poison, ça risque de bousiller la mise en page. Respire le pire.

R comme Résilience

Ce R, tu peux dire à ton pote Boris Cyrulnik de se le foutre là où je pense. Quand j’entends ce mot, j’entends Résignation ou encore le néologisme « Résignance ». Et de toi à moi…ces R je ne les ai jamais aimé.

R comme Réconciliation

Quand j’ai appris le sens de FER…je me suis dis …que c’était le fruit pervers d’un brainstorming d’enculé-es créoles. Une énième manu-pulation manu militari. Vous voulez vous réconcilier avec qui ? Nous ? Ah bon ? Nous sommes fâchés ? Tu contrôles l’économie…le foncier…quasiment tout…grâce à l’esclavage et tu trouves ça normal ? Tu nous empoisonnes et tu veux te réconcilier. Tu ne trouves pas notre raie trop conciliante en bon dard et en tout cas car tu es un anal…phabète ? Moli Boug m’en.

R comme Réparations

Voilà un R intéressant. Vraisemblablement le plus important. Et ce n’est pas une question d’argent. La réparation est la pierre angulaire d’un souhaitable vivre ensemble. Un vivre ensemble…pas comme au Cap-Est ou à Dostaly derrière tes et vos murs de 3,50m.

Il reste trois R sulfureux qui si on fait montre d’intelligence peuvent être évités. Le R de Révolution. Le R de Riot et le R de Reset.

La balle est dans ton camp. Et si tu as bonne mémoire Nanard tu devrais te rappeler du contenu de l’échange qu’on a eu sur le parvis de l’église du Diamant lors de l’enterrement d’Edouard Glissant. Moi…je m’en souviens. Et je vis ça comme un avantage.

Antoine Crozat