Bondamanjak

Celui qui doit tout au système Césaire… et qui aujourd’hui insulte l’héritage

La fortune politique de Letchimy est née à la mairie de Fort-de-France — sa décence y est morte

Bondamanjak rétablit la vérité

Bondamanjak ne peut pas laisser passer une telle ingratitude.
Quand un homme qui doit toute sa carrière à la ville chère à Aimé Césaire…et surtout à Émia Eriasec ose dire qu’il s’est « appauvri » et qu’il a « tout donné » à la Martinique, nous devons rétablir les faits —
et rendre hommage à ceux qui l’ont réellement porté :
les employés municipaux, nombreux parmi nos lecteurs, et le système Césaire qui l’a construit.

  1. Une simple licence… et un poste clé

Début des années 1980, Serge Letchimy rentre avec une licence de géographie, sans diplôme d’urbanisme.
Pourtant, à 29–30 ans, il est nommé :

→ Responsable du service Urbanisme de Fort-de-France

Un poste stratégique normalement réservé à des experts confirmés.

Ce poste municipal lui donne :
• un salaire,
• des moyens,
• un terrain d’étude,
• l’accès aux dossiers de la ville,
• le temps et la matière pour écrire sa thèse.

Sans ce poste, pas de thèse. Et ça, il ne le dit jamais.

  1. À 31 ans : docteur grâce à FDF

En 1984, il soutient sa thèse à la Sorbonne.
Une thèse basée entièrement sur le travail réalisé à la mairie.

➡️ Sans la mairie, pas d’urbaniste.

  1. Une carrière municipale fulgurante : 8–9 ans

Huit ans après son retour, en 1988, la mairie crée la SEMAFF…
et le place directement à sa tête.

Aucune carrière technique complète.
Aucun concours.
Aucun parcours classique.

➡️ Juste l’ascenseur politique du système Césaire.

  1. Une progression administrative rarissime

De simple catégorie A, il devient ingénieur de classe exceptionnelle.
Une progression presque impossible sans soutien politique massif.

➡️ La mairie lui a tout donné : statut, réseau, légitimité.

  1. Les avantages qu’il “oublie”

Pendant toutes ces années, il bénéficie de :
• voiture de fonction,
• essence,
• logement,
• voyages officiels,
• téléphone,
• matériel informatique,
• frais couverts.

Et comme si cela ne suffisait pas :

« Il n’a pas seulement profité du système : il y a installé confortablement plusieurs personnes de son entourage. »

  1. Et surtout : ceux qui l’ont porté

Il oublie aussi le rôle de ceux qui ont travaillé pour lui :
ses équipes municipales,
les employés de la ville,
les militants du système Césaire,
qui ont porté son image, son bilan, sa popularité.

Ce sont eux qui lui ont donné :
• 85 % des voix à sa réélection,
• puis l’élan qui l’a propulsé député,
• puis figure politique majeure.

➡️ Sa réussite est collective — jamais personnelle.

Bondamanjak salue ici ces employés municipaux, fidèles, compétents, engagés,
grâce à qui sa carrière a pris son envol.

Conclusion : l’héritier devenu ingrat

Il dit s’être « appauvri ».
Mais ce qu’il a perdu, ce n’est pas l’argent.

**Il a perdu le sens du réel.

Et ça, personne ne pourra le lui rembourser.

gilles dégras