Bondamanjak

CES PRINCES QUI NOUS GOUVERNENT

La fracture qui est apparue au PPM, est le résultat de luttes fratricides anciennes qui aujourd?hui atteignent leur paroxysme. Elle est médiatisée et occupe le devant de la scène. L?opinion publique s?en repaît. Les partis concurrents s?en délectent. Pourtant, elle ne doit pas faire oublier ou occulter l?essentiel. Le spectacle que donne nos représentants, ces hommes politiques martiniquais en ce début de millénaire, est affligeant. L?intérêt général, l?intérêt collectif de toute une communauté, est subordonné à leur soif de pouvoir individuel. Tous les moyens sont bons. L?ego démesuré de certains de nos représentants politiques, les cours de suceurs rodés aux courbettes qui les entourent, eux-mêmes dans une lutte de pouvoir terrible pour avoir l?oreille du maître, être bien vu de lui et écarter les autres suceurs, renforcent leur éloignement de la réalité et donc des besoins réels des populations, du peuple, pèp-la, comme ils aiment à se gargariser. L?histoire nous montre que lorsque cette soif de pouvoir personnel atteint son paroxysme, le stade ultime, la quintessence est atteinte, c'est l?Angvar (???????) de Pol Pot, Kieu Sampan, Ieng Sary et « la déchirure » au Cambodge. P. 38