Bondamanjak

Chlordécone : pour tout savoir.

On raconte beaucoup de choses. Pour mieux comprendre et apprécier l’ampleur de cette contamination publique, voici quelques références :

Chronique d’un empoisonnement annoncé: Le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises 1972-2002

Au centre de ce nouveau scandale, qui menace près d’un million de Martiniquais et de Guadeloupéens, le Chlordécone, un puissant pesticide, interdit depuis 1993 : utilisé abusivement pendant vingt ans dans les plantations de bananes des Antilles françaises au mépris de la loi, il est responsable, audelà de la contamination des sols et des ressources en eau potable, d’un dramatique problème de santé publique (taux anormalement élevé de cancer de la prostate, augmentation des maladies de Parkinson et Alzheimer, infertilité masculine. . .).

Disponible ici


Chlordécone : 12 mesures pour sortir de la crise

Février 2007. Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT publient Chronique d’un empoisonnement annoncé. Un travail d’investigation remarquable et une recherche de la vérité sur ce qu’il convient d’appeler désormais  » le scandale du Chlordécone « . Une véritable bombe à retardement que les autorités publiques, qui ne s’attendaient pas à un tel réquisitoire contre leur négligence et leur laisser-faire, ont tenté vainement de désamorcer. Leur seule réponse : le principe de Ponce Pilate… en attendant que passe l’orage du Chlordécone ! Septembre 2007. Interview du Pr. Dominique Belpomme dans le quotidien Le Parisien. Il a fallu d’un pavé dans la mare lancé par ce très médiatique cancérologue depuis les murs de l’Assemblée nationale pour qu’enfin, le scandale du Chlordécone éclate. En réalité, cette effervescence médiatique n’est ni plus ni moins que le résultat d’une faillite supplémentaire des services de l’Etat, incapables, selon les auteurs, de gérer aux Antilles une catastrophe écologique doublée d’une grave crise sanitaire. Octobre 2007. Après cette gestion maladroite et calamiteuse du dossier du Chlordécone par les services de l’Etat, Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT apportent une nouvelle contribution citoyenne sous forme de 12 mesures urgentes. Une démarche constructive pour gérer la sortie de la crise du Chlordécone.


Le chlordécone en Guadeloupe : Environnement, santé, société


Du chlordécone comme arme chimique française en Guadeloupe et en Martinique et de ses effets en Europe et dans le monde: Plainte et demande de réparations

Utilisé aussi en Europe, le chlordécone est cancérigène, perturbateur endocrinien, neurotoxique et spermatotoxique. L’expérience française de pacification sociale de la Guadeloupe et de la Martinique par ce puissant pesticide agricole organochloré a donné lieu à une pollution/contamination globale et durable de ces deux biotopes antillais. Cette lettre ouverte constitue un ouvrage d’écologie politique, de responsabilité et d’initiative citoyenne. Elle est aussi un manuel d’anticolonialisme.

Disponible ici


Du Code Noir au Chlordécone, héritage colonial français aux Antilles: Du monstre esclavagiste au monstre chimique, crimes contre l’humanité et réparations

La problématique du Chlordécone et plus généralement celle de l’utilisation massive des pesticides notamment par épandage aérien, est en pleine actualité aux Antilles françaises. Mais rien, à priori, ne semble justifier un rapprochement de cette question avec le Code Noir de 1685 et son rétablissement en 1802 puis en 1805 (au moment de l’introduction du Code civil aux colonies), symbole d’un passé terrible mais révolu. Pourtant, à y regarder de plus près, un point de continuité apparaît : l’héritage d’une même logique coloniale, fondée sur la subordination de ces territoires et de leurs populations à la « métropole », et qui, en instaurant un modèle agricole orienté vers l’exportation commerciale et non vers le développement de l’économie locale, a dans les deux cas conduit à l’apparition de ces deux « monstres » juridiques, l’un esclavagiste, l’autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. Deux « monstres », deux crimes contre l’humanité dont il faudra bien réparer les conséquences, autant que faire se peut…

Disponible ici


En anglais