Bondamanjak

Comme un lundi…Gaël Faye un talent sans failles

Chaque mois, chaque semaine, chaque jour, chaque instant, Gaël Faye nourrit avec talent son développement durable. Quotidien. Avec ses vrais faux airs de Stromae il est désormais le nouveau maestro qui remet des textes qui contestent dans leur contexte. Violence constructive. Instructive. Active.

Pour faire du bien au mal. Faye vit sa vie comme un vit avide qui veut creuser son trou. Faille. Ses chansons s’écoutent comme des livres qui délivrent. Le verbe libère. Touche du doigt le droit d’exister sur cette terre austère. La lecture en diagonale est interdite. Banlieues.

Banlieues terres austères. sans commentaire mais comment taire. Souffrance. Sous France pays des droits de l’homme. Blanc. Home ? Cage d’escalier. Mur de la honte.

Et puis…Il y a l’Afrique. Douleurs sans leurre. Son Afrique, cette terre qui l’attire sans fards, sans satire. Ce puits sans fond où poussent les vraies racines qui gèrent la précieuse goutte d’eau de là. Ici. Ce sol qui lui donne le la. Les racines des gens vrais. Pas les faulx. Pas les vitroplants. Mauvais plants. Mauvais plans. . Seen ?

« Petit pays
Quand tu pleures, je pleure
Quand tu ris, je ris
Quand tu meurs, je meurs
Quand tu vis, je vis
Petit pays, je saigne de tes blessures
Petit pays, je t’aime, ça j’en suis sûr »

*Cet article est dédié à un autre Gaël qui inlassablement se bat contre la bwanalisation à l’île de La Réunion.