Bondamanjak

CTM : Déchoukaj ou dékalaminaj ?

Une nouvelle équipe est arrivée qui va conduire le destin de la Martinique dans une configuration jamais connue auparavant et qui sort largement du droit commun. Une assemblée unique avec un comité exécutif. C’est un format largement inspiré de ce qui existe en Corse mais totalement nouveau pour le corps politique et administratif martiniquais.

Pour faire fonctionner cette nouveauté institutionnelle, il y a deux erreurs que la majorité qui porte l’Espoir de la Martinique, ne doit pas commettre :

Ce serait à ne rien comprendre et en écoutant ici et là des gens parler, et particulièrement dans les administrations qui deviendront la CTM au 1er janvier 2016, ce serait un profond désenchantement si cela devait se passer ainsi.

Et puis, quand on lit venant de la bouche de l’ancien Directeur de Cabinet de M. Letchimy . « J’ai pu protéger de la précarité tous mes collaborateurs de cabinet ainsi que les personnels dits « marqués politiquement », notamment ceux du service de communication qui portent la voix du président durant la mandature », indique le directeur de cabinet ; on frémit et on enrage.

Ki sa ka alé laa ?

Trop de souffrance pendant cinq ans, trop de couleuvres avalées, trop de passe-droits infligés, trop d’arrogance et de suffisance essuyées, trop d’incompétences supportées.

Et la question est claire et limpide : Faut-il conserver les employés politiques, les emplois fonctionnels (membres de cabinet, Directeurs Généraux, Directeurs généraux adjoints, …) dont certains sont déjà planqués au chaud dans l’administration et les commissaires politiques placés ici et là ? Ceux-là même qui ont joué de leurs positions, de leurs relations réelles ou supposées avec tel ou telle élue, tel ou tel haut fonctionnaire, pour irriter, tyranniser, embêter ceux qui étaient déjà présents du temps Marie-Jeanne ou de Lise ?

Pour tous ceux-là : Ouste ! DU BALAI !

Et plus qu’un déchoukaj, pourtant subi par les deux collectivités à l’arrivée de M. Letchimy en 2010 et de Mme Manin en 2011, il s’agirait d’un salutaire nettoyage (un genre de décalaminage) pour remettre la machine administrative en ordre de marche.. et redonner le moral aux fonctionnaires.

Un fonctionnaire qui a enduré, trop longtemps.

(reçu d’un internaute)