Bondamanjak

De la Négritude à la Métistude

Eh oui, nous sommes en plein dans l’ère de la vitesse immature. Deux ans, 730 jours après la disparition du chantre de la Négritude, les choses ont été vite, très vite en Martinique. 2009. Une année blanche et sèche. Où… un vidé carnavalesque déguisé en grève-révolutionnaire a fait croire aux crédules en plein leurre,  que l’heure de nous-mêmes avait sonné. Tjip. Le vidé a eu raison du vide…

Aujourd’hui, la négritude est vampirisée par la métistude. Pour l’heure, sans heurt, aucune raison de se plaindre. La métistude politique a permis au parti créé par le poète de prendre le pouvoir en mars 2010.

Cette métistude politique respecte t-elle l’idéal césairien ? On ne le saura jamais.

Cette fois encore, l’absent a tort. Que reste t-il de sa violence constructive, cette violence qui mettait le verbe au-dessus des sujets ? … Cette violence constructive usée par le temps qui avait déjà pris un sacré coup de billot quand un samedi matin de trop, un 5 janvier 2008, il avait confié à François Fillon, un étonnant autant que surprenant  :  » Nous avons besoin de vous car c’est grâce à vous que nous survivons… »