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ÉLECTION DU PRÉSIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LA GUADELOUPE : LE DISCOURS DE LUREL

C’est un nouveau jour historique pour la Guadeloupe et pour la grande famille politique qu’est la gauche guadeloupéenne. La réélection, pour un troisième mandat, de Jacques GILLOT à la tête d’une majorité large et claire, composée des socialistes et de leurs alliés républicains et citoyens, des élus de Guadeloupe Unie et du PPDG, témoigne de la vitalité et de la solidité de l’accord politique qui lie les composantes du socle de la gauche. 

Ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est le signe qu’une nouvelle façon de faire de la politique s’est durablement installée au sein de notre famille. L’accord qui nous lie n’est en effet pas un simple accord électoral. Ce n’est pas un accord de circonstance qui n’existerait que pour se répartir des postes de responsabilités. Ce n’est pas un accord arithmétique par lequel un groupe, fut-il dominant, voire majoritaire, écraserait les autres. Non, mes chers amis, il faut le dire à la Guadeloupe : cet accord symbolise une profonde convergence politique sur la gouvernance qu’il convient d’assumer entre nos deux grandes assemblées au service d’un projet de développement de notre pays. 

La synergie à l’œuvre depuis 2004, n’a pas été un vain mot. Elle nous a permis d’avancer sur les grands dossiers qui préparent l’avenir de notre Guadeloupe comme le traitement des déchets, la réorganisation des transports, les actions en faveur du logement social ou la défense de nos intérêts à Paris, comme à Bruxelles. En accordant massivement leurs suffrages aux candidats de notre famille politique, les Guadeloupéens nous ont envoyé un message clair : ils souhaitent que cette synergie se poursuive, qu’elle s’approfondisse et qu’elle soit encore plus efficace. Et ils souhaitent que Jacques GILLOT demeure l’excellent président de l’Assemblée départementale qu’il est depuis 2001.   

Nous, en ce jour je le disais historique, nous proposons à la Guadeloupe de poser les jalons d’une synergie renouvelée jusqu’en 2011, en allant ensemble, unis, pour la défense de notre bilan commun aux élections régionales de 2010, et porteurs d’un seul et même projet pour la prochaine mandature.  

Par le passé, la Guadeloupe a connu de réelles désillusions quand un seul et même groupe politique détenait les deux assemblées. Que ce soit entre 1983 et 1985, ou entre 1986 et 1992, les querelles d’ambitions et d’ego ont pris le dessus sur l’intérêt général. Et, plus traditionnellement, l’affrontement gauche/droite a, lui aussi, engendré des oppositions qui n’ont pas été profitables à notre archipel. 

C’est donc aujourd’hui avec d’autant plus de fierté que nous démontrons qu’une synergie équilibrée, qui a fait ses preuves, doit être une nouvelle fois reconduite pour donner à Jacques GILLOT les moyens de poursuivre l’action engagée. 

Je connais Jacques GILLOT depuis longtemps. J’ai travaillé avec lui bien avant d’être président du Conseil régional et je crois pouvoir dire que nous avons appris à être très complémentaires. C’est un homme intègre, qui a un sens aiguë de l’intérêt général et qui, aujourd’hui, dispose d’une expérience considérable pour conduire le Conseil général. Ensemble, je le crois, nous avons fait du bon travail et, aujourd’hui, nous sommes prêts à relever les nouveaux défis qui nous attendent, forts de la confiance renouvelée de nos concitoyens et, surtout, de la confiance qui nous unit personnellement et qui unit nos groupes politiques.  

L’unité et la confiance, mes chers amis, ne se décrètent pas. Ces valeurs sont, elles aussi, une forme de plébiscite de chaque instant. Aujourd’hui, nous avons prouvé qu’une gauche unie existe en Guadeloupe et qu’elle est capable de rassembler sur ses valeurs au-delà des frontières de sa famille. Le nouveau groupe « Socialiste, républicain et citoyen » qui a vu le jour en est une belle illustration.  

Et maintenant, au travail !