Bondamanjak

Elle retrouve son portable dans son vagin et porte plainte pour viol

La justice n’est pas toujours triste. Quoique… En attendant, certaines chroniques judiciaires prêtent, elles, à sourire. Comme celle publiée par le quotidien La Voix du Nord, dans son édition de jeudi 13 janvier, qui relate une affaire pour le moins originale jugée au tribunal correctionnel. En septembre 2009, une quadragénaire vient dénoncer un viol au commissariat, commis par l’homme – rencontré en boîte de nuit – avec lequel elle a passé la nuit. Ce dernier, violent, l’aurait contrainte à des pratiques « peu conventionnelles (introduction d’objets, urophilie, crachats, etc.) » rapporte le journaliste qui a assisté à l’audience. Des propos minimisaient lors de sa seconde audition au commissariat. La dame n’aurait pas apprécié les « pratiques » mais reconnaît le consentement mutuel. Le viol n’étant de fait plus caractérisé. Reste la plainte… Peut-on porter plainte pour relation sexuelle non satisfaisante ? Pas vraiment. Reste donc le vol de portable… Furieuse que l’amant d’un soir se soit lamentablement esquivé au petit jour, la dame en vient à oublier ce qu’elle a fait de son portable. Jusqu’à ce qu’il se mette à sonner. Dans son vagin. « Je ne l’avais pas senti. Je n’avais pas remarqué qu’il me l’avait introduit, déclare-t-elle. J’ai porté plainte parce que ça ne se fait pas » rapporte le quotidien. Une plainte difficilement recevable… qui a manifestement agacé les policiers… et le tribunal. Jugée pour dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles, la quadragénaire vexée, a été déclarée coupable et condamnée à 500 euros d’amende avec sursis.