Selon elle, « le principe de mobilité, qui est sain pour la gestion des ressources humaines, doit quand même pouvoir être adapté aux réalités locales, afin d’assurer une meilleure représentation des originaires ».
Mme Penchard s’est prononcée par ailleurs pour une « profonde réforme de l’Etat territorial outre-mer », en se disant frappée par « la demande d’Etat » dans les collectivités ultra-marines. « Loin de contester l’Etat, nos concitoyens demandent au contraire sa présence et une action résolue de sa part, comme garant de l’intérêt général au-delà des seuls intérêts privés, mais aussi comme protecteur des libertés et de l’ordre publics », a-t-elle dit, annonçant un renforcement du pouvoir des préfets. « Il est indispensable aujourd’hui de doter les préfets, les hauts commissaires et les services placés sous leur autorité, de la capacité à répondre, avec efficacité et réactivité, aux demandes exprimées par nos concitoyens ultramarins et leurs élus », a-t-elle dit.
« En la matière, le gouvernement fera preuve d’imagination et d’originalité, en s’écartant des schémas d’organisation métropolitains si cela est nécessaire, tout en garantissant la qualité du service public rendu », a-t-elle assuré.
Source AFP
