Bondamanjak

Et pendant ce temps là..


Par Thierry Négi.

Et pendant ce temps-là…
En votant démocratiquement le 13 décembre 2015, une majorité de martiniquais a fait un choix en mettant à la tête de la Collectivité Territoriale de la #Martinique (#CTM), une équipe née d’une fusion entre deux partis opposés idéologiquement, mais conscients de la nécessité de fédérer pour l’intérêt supérieur de la Martinique et de tous ceux qui y vivent, pourtant, quatre mois après, j’ai l’impression que la campagne électorale bat encore son plein, tout cela, entretenu par certains médias qui y trouvent je ne sais quel intérêt, et d’autres parts, par des blogs, des groupes, pages tels que « DJOUK » sur Facebook, ou encore des pseudos animateurs radio revanchards qui ne cessent de diffuser des messages bien souvent erronés et qui à mon sens ne font rien avancer, sinon de la haine dans cette île qui a besoin enfin de sérénité et d’apaisement.
À quoi ça sert, à qui ça profite, la défaite est-elle si amère pour l’équipe sortante, qu’elle a du mal à la digérer, les médias n’ont t-ils rien d’autre à diffuser pour informer, former en toute objectivité afin de permettre à la population de se trouver au dessus de la mêlée ?
Quand donc cesserons ces querelles fratricides entre tous ceux qui prétendent aimer leur pays ?
Serions nous incapables de faire preuve de discernement pour ne pas pouvoir enfin faire le choix entre la raison et la passion, entre l’intérêt collectif et ceux personnels ?
La Martinique, depuis le 13 décembre vit quelque chose d’historique avec la mise en place de ce mode de gouvernance inédit, c’est donc un nouveau départ pour tous, sachons faire fi des cancans incessants et lassants, nou tout sé dé matinitjé, nou piès pa éternel, sé ansanm pou nou alé douvan si nou lé rivé !
Acceptons le jeu démocratique et mettons de côté toutes ces critiques stériles et sans fondement, en choisissant d’aller vers l’harmonie dans la communication et le consensus plutôt que dans le vomi…
Au bout du petit matin blablabla…, serions-nous finalement ces damnés de la terre, l’heure de nous-mêmes ne sonnera t-elle jamais ?