Bondamanjak

Europe 1 célèbre le bon vieux temps de l’esclavage ! (radio)

Ce matin c’est la rentrée. On écoute la radio et on tombe sur un « philosophe » qui vient nous expliquer qu’il faut conserver la mémoire de l’esclavage, ses statues, ses films de propagande, ses iconographies visibles, ses noms, ses références… Ecoutez-ça, c’est pénible, mais parfois il faut savoir à qui l’on s’adresse.

Alors on fait quoi ? On dit « ce n’est pas grave », un Enthoven n’est pas un pays. Il ne parle que d’un film aux USA, pas de nous ? On continue à ne PAS réagir et à se laisser ainsi « traiter » ? (si tu as remarqué les guillemets, tu as compris).
Ce bon vieux racisme de basse fréquence continue. Car pour Enthoven la *seule* vraie histoire est celle écrite par les Européens. Une histoire dont finalement les Européens comme Enthoven sont fiers.

Il n’y a RIEN à redire à la « vraie » civilisation ? Celle qui a conçu en son sein les pires atrocités de la seconde guerre mondiale ? Celle des « découvreurs » d’Amérique comme Colomb qui en fait n’ont rien « découvert » du tout ? Celle qui a bâti sa puissance sur le travail gratuit d’autres êtres humains exploité comme des animaux et vendus comme des meubles ?
En réalité ce que Enthoven ne supporte pas c’est que les anciens esclaves se réveillent. Et qu’ils proposent de renommer la Gare d’Austerlitz en Gare Trafalgar ! Mais ce n’est pas possible car Trafalgar est une DEFAITE français ! On propose Waterloo ? Ah non ? pas possible aussi car c’est encore une défaite… ah mais il « ne faut pas réécrire l’histoire » Monsieur Einthoven.
Célébrons vite nos moments de gloire : ci-après une photo de la Place du Maréchal Pétain (avec l’avenue Jean-Marie LePen qui va vers Le Louvre):

C’est absurde ?
Mais c’est la logique de ce « philosophe ». Car, pour lui, tout dans l’Histoire doit pouvoir être célébré. Il ouvre donc une voie aux municipalités d’extrême-droite pour rebaptiser votre place du marché en « Place de la Collaboration » et pourquoi pas : « Marché aux Esclaves », en souvenir du bon vieux temps des colonies.