Bondamanjak

Faut-il encore fêter la musique ?

C’est la question que doivent sûrement se poser les musiciens d’ici et d’ailleurs. Au cœur de la crise, au coeur d’un monde qu’on a du mal à imaginer sans leur art, les musiciens sont dans une tourmente sans nom. La relation entre le consommateur et ces créatifs a affreusement changer…pour beaucoup la quête de musique est devenu un acte qui met en péril tout le cycle de fabrication. Le musicien est en mode « lavi artis rèd » alors que grand paradoxe on a jamais autant consommé de musique. La branche sur laquelle est écoute est sérieusement entamée…ceux et celles qui donnent encore le la sont dans une vrille rare. Il y a deux semaines, je rencontre un musicien…je l’interroge sur son actualité il me répond : « maintenant je suis plus tennis que musique… ». Sans commentaire mais…? Au fait pour célébrer cette journée, je vais écouter « papa mwen viré de Bernard Lapierre avant de passer en boucle « Midnight love » l’album de Marvin Gaye (1982).