Bondamanjak

FINKIELKRAUT DU DIABLE

Me Michel Zaoui, son avocat, a d'emblée dénié à la Coffad le droit de se constituer partie civile puisque ses statuts, déposés en 1998 et publiés au Journal Officiel (JO), ne prévoient pas comme objet la lutte contre le racisme mais seulement "la réhabilitation et la mémoire des peuples d'Afrique et de la diaspora". L'avocat a de plus accusé la Coffad d'avoir fait "un faux" en produisant des statuts différents de ceux publiés au JO, mentionnant cette fois-ci comme objet "la défense des populations issues de l'esclavage et l'honneur de leurs descendants", ce qui la qualifierait dans cette affaire. Le président de la Coffad, Assani Fassassi, a expliqué à la barre qu'il avait déposé à six jours d'intervalle deux statuts différents, ce qui expliquerait la confusion. Me Zaoui a de plus dénié à une deuxième association, le Mouvement pour une nouvelle humanité, le droit de se porter partie civile parce qu'elle l'a fait plus d'un an après les propos tenus par le philosophe, ce qui entraîne la prescription. Le défenseur de la Coffad, Me Philippe Missamou, a rejeté les accusations de "faux", les jugeant "indignes".