Bondamanjak

La gestion autoritaire de la crise des gilets jaunes.

La gestion autoritaire de la crise des gilets jaunes.
On ne peut que constater la gestion autoritaire de la crise des gilets jaunes du gouvernement Macron et la volonté de soumettre les manifestants par la force. On a l’impression d’être dans une république bananière où l’élite, privilégiée et corrompue, s’accroche à ses privilèges financiers et recourt à l’ultime secours de l’armée pour imposer son pouvoir.
Quelle image pour notre pays ! Quelle image pour l’Europe ! Le grand malheur du gouvernement Macron est que les images, de nos jours, ne sont pas le monopole des médias « maîtrisés » par leurs soins. A leur grand désespoir, n’importe qui fait des photos, poste des vidéos, et cela évidemment irrite au plus haut point ces gens qui pensent tout maîtriser. Il y a des preuves des bavures policières, il y a des chiffres du recours excessif aux tribunaux. Tout ceci est destiné à intimider le peuple, à décourager les manifestants, à faire taire les révoltes, à les museler, pour tenter de le maîtriser. Il faut tout faire pour taire le mouvement, pour « qu’il s’essouffle », disent-ils en boucle comme pour se persuader que c’est ce qui arrivera.
Si le recours à la force est nécessaire, il le soumettront, ce peuple . Tout y passe : menaces, coups, grenades lacrymogènes, flash ball. canons à eau, bulldozers. Tout le monde y passe : personnes âgées, lycéens, femmes, adolescents… On est en droit de se poser de légitimes questions sur les agissements de ce gouvernement. Les milieux dirigeants semblent vivre dans une bulle sans comprendre la profondeur des difficultés de la majorité des français. Une majorité : salariés, fonctionnaires, jeunes, retraités sont tous excédés et attendent une vraie rupture, un vrai changement social.

Les cinq points de la gestion macronienne de la crise. On a connu cela dans le passé….

1) Utiliser une police d’état……

On assiste à un recours à un nombre très important d’interpellations : le Journal Le soir du 10 décembre soumet le chiffre de plus de 4500 interpellations depuis novembre. les tribunaux déjà surchargés doivent juger : des mineurs interpellés à Mantes-La-Jolie. le même journal précise qu’il y a eu également 4099 gardes à vue suite à ces interpellations. Pour la seule journée de samedi dernier (7 décembre) « acte 4 » de cette mobilisation inédite, près de 2.000 personnes ont été interpellées, un chiffre record, dont 1.709 ont été placées en garde à vue. »
https://www.lesoir.be/194886/article/2018-12-10/gilets-jaunes-plus-de-4500-interpellations-en-france-depuis-le-17-novembre

Ironie du sort, un syndicat policier a annoncé son intention de rejoindre les gilets jaunes.

2) Neutraliser les opposants (on a connu cela dans le passé).

Des interpellations étonnantes, appelées « interpellations préventives » ont lieu pour empêcher la manifestation de ce samedi. Le journal Huffpost du 10 décembre, cite les propos de Meriem Ghenim, avocate et membre du Syndicat des avocats de France: « On a eu des interpellations préventives. Ils ont placé les gens en garde à vue en dehors de toute procédure. »; D’autres poursuivent qu’on a cherché simplement à empêcher les citoyens de manifester. Malgré le soutien au gouvernement de beaucoup de magistrats, qui prétendent que ces manifestants ont commis des infractions, il n’en reste pas moins que le nombre d’interpellations flaire l’abus de pouvoir et accroît la défiance et la colère des Français.
Une colère qui s’ajoute à celle des magistrats. En effet, ils s’opposent à la récente réforme de la justice du gouvernement. Selon le Figaro :  » La quasi-totalité des barreaux du pays est en grève. Magistrats et greffiers se sont ralliés, mercredi, aux avocats. »

Apparemment, les personnes qui osent formuler des critiques à l’égard du gouvernement, tous les citoyens qui ne se contentent pas d’être des béni-oui-oui, sont stigmatisés, traités de gauchistes (et alors , cela veut dire qu’on n’a plus le droit d’être de gauche dans ce pays ? ), d’ anarchistes, d’ insurgés, des casseurs ou autres. Le but est de discréditer le porteur de discours à défaut de pouvoir contrer leurs critiques.

3) Diffuser la propagande

Diffuser la propagande néolibérale, à tout prix et à n’importe quel coût, y compris…

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