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GUYANE : QUI NE DIT « MO » CONSENT…

La jeune fille a été libérée la première, lundi soir, avant Ysmond Dorafils mardi matin, puis Sonel Jean, mardi vers 16 heures en Guyane (21 heure à Paris) a confirmé la Préfecture. Me Jérome Gay, avocat de la jeune lycéenne et de Sonel Jean, "a présenté un élément nouveau et pertinent, qui atteste que la jeune fille a été adoptée en Haïti en 1998 par son oncle aujourd'hui naturalisé français et vivant en Guyane", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de la Préfecture, Christophe Tissot.  "Nous procédons à des vérifications quant à l'authenticité du document susceptible de lui ouvrir la porte d'un titre de séjour", a-t-il dit.  "Concernant les deux autres lycéens, ils ont tous deux un parent en situation régulière, et l'idée est de réexaminer leur dossier et de les laisser terminer l'année scolaire", a-t-il ajouté.La FSU n'en a pas moins maintenu son mot d'ordre de grève, et les Verts de Guyane ont exigé que cesse "la chasse aux lycéens". La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme a fait part de son inquiétude "sur les expulsions à venir", ajoutant qu'"un grand nombre de lycéens majeurs ont eu des réponses négatives aux demandes de régularisation".