Bondamanjak

HITLER SORS DE CE CORPS…

Finkielkraut nourrit depuis un certain temps un petit cochon avec les noirs et les étrangers en France…Ce "philosophe" n'a plus toute sa tête et ça il est bon de le dire avant qu'il ne se retrouve au pied du mur. Hallucinant. Alain Finkielkraut. Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines, le philosophe affirme qu'il s'agit d'émeutes à caractère "ethnico-religieux", que la France n'a "fait que du bien" aux noirs mais qu'elle est la risée de l'Europe en raison de son équipe de foot "black-black-black". S 'exprimant sur les émeutes urbaines, l'écrivain Alain Finkielkraut a livré le samedi 19 novembre à l'édition hebdomadaire Haaretz, une interview pour le moins surprenante, digne, selon les journalistes, d'un dirigeant d'extrême droite, dans laquelle il s'en prend vivement aux "noirs", aux "Arabes" et à l'islam. Ce propos pourtant "ne sortent pas de la bouche d'un membre du Front national de Jean-Marie Le Pen mais de l'un des plus éminents anciens porte-parole de la gauche française", tiennent même à préciser les journalistes israéliens en prélude à l'interview. Selon eux, l'essayiste aurait à plusieurs reprises précisé lors de leur entrevue, qui s'est déroulée à Paris, qu'"il est impossible, peut-être même dangereux de dire ces choses aujourd'hui en France". "Black-black-black" Car en effet, Alain Finkielkraut s'en prend vivement aux jeunes des banlieues qui, selon lui, sont avant tout des immigrés. "En France, on a tendance à réduire ces émeutes à leur dimension sociale, de les voir comme une révolte des jeunes des banlieues contre leur situation (?)", affirme l'éditorialiste. "Le problème, c'est que la plupart de ces jeunes sont des noirs ou des arabes avec une identité musulmane." Selon lui, la preuve en est que "en France, il y a également d'autres immigrants en situation difficile?Chinois, Vietnamiens, Portugais- et ils ne prennent pas part aux émeutes. Donc, il est clair qu'il s'agit d'une révolte avec un caractère ethnico-religieux". "Serait-ce la réponse des Arabes et des noirs au racisme dont ils sont victimes ?", s'interroge-t-il tout de même, avant de se répondre : "Je ne le crois pas car cette violences a eu des signes précurseurs très inquiétants". L'écrivain en veut pour preuve le matche France Algérie d'octobre 2001 au cours duquel des jeunes avaient sifflé La Marseillaise. "Les gens disent que l'équipe nationale françaises est admirée par tous car elle est "black-blanc-beur". En réalité, l'équipe nationale est aujourd'hui "black-black-black", ce qui en fait la risée de toute l'Europe." "Un progrom anti-républicain" L'animateur de "Répliques", chaque semaine sur France-Culture, estime par ailleurs "sur ce sujet, il faut être clair". "On a tendance à avoir peur du langage de vérité, pour des raisons 'nobles'. On préfère dire 'les jeunes' que 'noirs' ou 'arabes'. Mais on ne peut sacrifier la vérité quelles que soient les nobles raisons. Il faut bien entendu éviter les généralisations: Il ne s?agit pas de tous les noirs et de tous les Arabes, mais d?une partie des noirs et des Arabes." S'il précise ne pas avoir employé le terme "Intifada" pour désigner les violences urbaines, l'écrivain a "pourtant découvert qu?eux aussi envoyaient en première ligne de la lutte les plus jeunes, et vous en Israël vous connaissez çà, on envoie devant les plus jeunes parce qu?on ne peut pas les mettre en prison lorsqu?ils sont arrêtés. Quoiqu?il en soit ici il n?y a pas d?attentats et on se trouve à une autre étape: je pense qu?il s?agit de l?étape du pogrom antirépublicain. Il y a des gens en France qui haïssent la France comme République." La formule du "pogrom anti-républicain" était déjà apparue dans un entretien d'Alain Finkielkraut au Figaro le 15 novembre. "La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrom antirépublicain", disait-il. "Ce pays mérite notre haine" Sur le racisme dont pourraient être victimes les étrangers en France, Alain Finkielraut porte également dans le Haaretz un regard singulier en commençant par rappeler son parcours personnel: "Je suis né à Paris, mais je suis le fils d'immigrants polonais. Mon père a été déporté de France. Ses parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz. Mon père est revenu d'Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine: ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains. Qu'a-t-il fait aux Africains? Il ne lui a fait que du bien." "Le problème est qu?il faut qu?ils se considèrent eux-mêmes comme Français. Si les immigrants disent: "les Français" quand ils parlent des blancs, alors on est perdus. Ils disent: 'Je ne suis pas Français, je vis en France, et en plus ma situation économique est difficile'. Personne ne les retient de force ici, et c?est précisément là que se trouve le début du mensonge. Parce que s?ils étaient victimes de l?exclusion et de la pauvreté ils iraient ailleurs. Mais ils savent très bien que partout ailleurs, et en particulier dans les pays d?où ils viennent, leur situation serait encore plus difficile pour tout ce qui concerne leurs droits et leurs chances.". Selon Alain Finkelkraut, il existerait également un antisémitisme des noirs, incarné aux Etats-Unis par Luis Farrakhan, et en France par Dieudonné qui aujourd'hui aurait pris la place de Jean-Marie Le Pen en tant que "vrai patron de l'antisémitisme". "Mais en France, au lieu de combattre ce genre de propos, ils font exactement ce qu'il demande: ils changent l'enseignement de l'histoire de la colonisation et l'histoire de l'esclavage dans les écoles. Maintenant, l'enseignement de l'histoire coloniale est exclusivement négative. Nous n'apprenons plus que le projet colonial a aussi apporté l'éducation, a apporté la civilisation aux sauvages. L'écrivain s'en prend vivement à l'antiracisme en affirmant que "l?idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L?antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu?a été le communisme au vingtième." Source/nouvelobs.com