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« Je suis désolée d’avoir été #raciste, je ne voulais blesser personne »

Ce week-end, alors que l’Australie célébrait la culture aborigène, les propos d’une jeune fille de 13 ans, sont venus ternir cet instant de communion nationale. Assise au premier rang pendant un match d’Australian Rules -football australien- l’adolescente s’en prend à la star des Sydney Swans, Adam Goodes, et traite le joueur aborigène de « singe ».
Ce n’est pas le premier commentaire raciste pour le joueur
Le joueur, véritable star en Australie, s’est arrêté en pleine partie pour montrer du doigt la jeune fille qui a ensuite été évacuée par le service de sécurité du stade. Adam Goodes s’est dit « dégouté ». « Entendre une fille de seulement 13 ans me traiter de singe…Et ce n’est pas la première fois que je suis victime de ce genre d’insulte sur le terrain… C’est effrayant ». Le joueur reprend: « quand je me suis retourné et que j’ai vu cette fille de 13 ans, j’ai pensé ‘est-ce vraiment possible? Comment une fille de son âge a-t-elle pu dire une telle chose?' »
La star a cependant insisté sur le fait qu’il souhaitait éviter toute sorte de « chasse aux sorcières » et épargner la jeune fille des possibles réactions violentes des fans après l’incident. « La personne qui a le plus besoin de soutien en ce moment, c’est cette jeune fille. A 13 ans, elle n’a malheureusement pas d’éducation », a-t-il déclaré. Il a également ajouté que l’adolescente, qui lui a par la suite écrit une lettre d’excuse, « ne saisissait pas la gravité de ses mots ». Le joueur a depuis tweeté: « Je viens de recevoir à l’instant un appel de cette jeune fille qui tient à s’excuser encore une fois de ce qu’elle a fait. Soutenons-la s’il vous plaît. »
« Je suis désolée d’avoir été raciste, je ne voulais blesser personne »
Dans la lettre qu’elle lui a adressée, et qui a été publiée dans leSunday Herald Sun , l’adolescente écrit: « Cher Adam, cela m’a fait du bien de t’avoir au téléphone. Je suis désolée d’avoir été raciste, je ne voulais blesser personne et maintenant j’y penserai à deux fois avant de dire quoi que ce soit. »
Les célébrations de ce week-end ont pris fin dimanche avec la « Journée du Pardon » qui reconnait les persécutions qu’ont subies les communautés aborigènes tout au long de l’Histoire.

Source : www.lexpress.fr