Bondamanjak

Jusqu’à quand aura-t-on besoin d’une journée de la femme ? 

Des générations de femmes se sont battues pour que dans notre vie, nous ayons le choix. Le choix de pouvoir mener la vie que nous désirons en fonction de nos aspirations. Cependant, quelques chiffres, durs et implacables, doivent nous faire prendre conscience du chemin qui reste à parcourir…  On constate une augmentation des IVG chez les mineures. En 2006, 13230 IVG furent réalisées, 10722 en 2002. Les conditions de vie sont difficiles pour les femmes vivant seules avec leurs enfants : précarité financière, difficultés d’accès au logement. 30% des familles monoparentales vivent au-dessous du seuil de pauvreté avec moins de 959 euros/mois. Autre exemple, une augmentation alarmante des violences faites aux femmes. En 2007, les forces de l’ordre ont enregistré 47573 faits de violences volontaires sur les femmes sans compter celles qui n’ont pas été signalées. Tous les 2 jours et demi en France, une femme perd la vie sous les coups d’un compagnon jaloux, d’un mari violent.  J’arrête là…et pourtant…  L’IVG est un droit acquis mais un acte difficile, douloureux qui pourrait être épargné par une connaissance des moyens de contraception existants qui sont efficaces et à disposition. La formation professionnelle est un moyen de s’extirper de la précarité financière. Des associations, des structures d’accueil de femmes subissant des violences sont là pour apporter leur aide. Chacune d’entre nous devrait les connaître et savoir comment les contacter.  On ne le redira jamais assez, aujourd’hui une femme forte est une femme formée et informée…nos meilleures armes sont donc à portée de main.    Cindy LAUPEN-CHASSAY