La violence est partout en Martinique. Elle est active. Violence verbale. Violence physique. Violence conjugale qui conjugue les deux qui précèdent. Mais il y a une violence qu’on ne peut plus nier. LA VIOLENCE POLITIQUE.
Personne ne peut ignorer le rôle important voire essentiel que jouent les associations dans la vie de la cité dans l’île chère à Émia Eriasec mais aussi à Aimé Césaire.
Ces associations font ce que le politique ne veut plus faire. La Collectivité Territoriale de Martinique le sait. Sauf que…LES CAISSES SONT VIDES. PA NI LAJAN. NO HAY DINERO.
Aussi, inlassablement, une lettre type fait son job d’enculée. …« Article 1 : Les demandes de subventions présentées par l’association…sont rejetées… »
Les raisons de ces rejets frisent l’indécence. « Absence des devis réclamés… ». Par exemple. Ou d’autres conneries encore plus débiles et infantilisantes.
Le hic c’est que les responsables de ces associations ne vont rien dire. Ils ne vont pas faire de réclamation. Ils ne ne vont surtout pas envoyer Serge Letchimy aller se faire FOUTRE. Une démarche qui serait légitime puisque l’argent de la Collectivité Territoriale de Martinique c’est l’argent du contribuable martiniquais.
Mais la peur est le pire du pore qui ne respire pas. Et ça le politique créole le sait. Et si la Martinique était le Népal ? Et si on s’y mettait ?