Bondamanjak

La fin du règne d’Antoine à la Maison du BTP en Martinique

Après neuf longues années de monarchie saveur tropicale, le règne d’Antoine à la Maison du BTP touchera bientôt enfin à sa fin. Et franchement, qui s’en plaindra ? Certainement pas les salariés du bâtiment, ni ceux du secteur tout entier, ni les petites entreprises étranglées, encore moins les Martiniquais pris en otage par ce système vermoulu.

Mais Antoine, lui, pensait assurément qu’on allait oublier. Oublier ses petits arrangements entre amis. Oublier ses privilèges. Oublier ses coups tordus. Mauvaise nouvelle, Antoine : à Bondamanjak, la mémoire est d’éléphant et pas du genre « laisse béton ».

Alors, pour ceux qui n’auraient pas suivi, de quoi parle-t-on ?

Voilà donc le bilan des représentants du BTP en Martinique !

Alors que reste-t-il à espérer en cette rentrée ? Un miracle. Un vrai. un déboulonnage complet. Que les administrateurs actuels, ces notables qui se prennent pour des grands vizirs, soient balayés d’un revers de main républicaine.

Qu’on en finisse avec leurs réunions de francs-maçons à la con. Que les caisses ne soient plus un tiroir-caisse personnel. Que le secteur arrête enfin de fonctionner comme une secte de copains qui se gavent sur le dos des cotisants et s’offrent des privilèges indécents.

Car Antoine n’est pas seulement à la fin de son règne. Il est surtout le symbole d’un système pourri jusqu’à l’os.

Alors oui : vive la République, et vive la CERC !
Et si possible… qu’on en finisse une bonne fois pour toutes avec la monarchie de salon de la Maison du BTP.