Bondamanjak

LA GUADELOUPE A L’AGONIE :lettre ouverte au président du conseil général de la Guadeloupe Jacques Gillot

Nous notons qu’il y a plus de 12 ans que vous êtes président du conseil général avec pour mission régalienne la mobilité des citoyens dont vous avez demandé mandat au suffrage universel.

Actuellement, en Guadeloupe le transport est assuré par une trentaine de petits entrepreneurs assurant ce service de 6 heure à 18heures du lundi au vendredi au minima avec d’immenses attentes allant jusqu’à 2 heures, le samedi de 6 heures à 12heures occasionnellement, le dimanche 0.

Ce qui oblige tous les citoyens dès l’âge de 18 ans à se mettre un crédit obligatoirement sur la tête pour se déplacer représentant plus de 68% de leur revenu mensuel voir 97% pour les étudiants boursiers et les femmes et hommes travaillant à mi temps.

Nous notons que la Guadeloupe est l’exception de tous les départements français et dans le monde concernant la mobilité.

En effet, la mobilité dans tous les autres départements de France représente entre 8% et 12% du revenu mensuel lorsqu’en Guadeloupe elle représente au plus bas 68%.

Certain vont jusqu’à laisser entendre au devant d’un tel dysfonctionnement, le président du conseil général doit percevoir des valises d’argents du crédit moderne de la sara de la soguafi des assureurs, des concessionnaires dont Bernard Ayot pour maintenir se pourrissement unique dans le monde en 2011.
Il semblerait qu’il y est des plaintes à votre encontre en cour pour incitation à la prostitution et  développement de la voyoucratie en bandes organisées.
A suivre…

Les touristes venant en Guadeloupe constatant se manquement grave se voient contraint de louer des voitures à 40 euros par jour ce qui entraine une non consommation chez les petits commerçants Guadeloupéens préférant rouler en voiture pour l’amortissement de la voiture sandwich dans le sac.
Avec une moyenne de 500 000 touristes par ans à 40 euros de locations de voitures par jour sur un séjour moyen de 10 jours, cela fait une perte sèche de 200 000 000 d’euros par ans au minima partant encore une fois en vapeur d’essence et pour les loueurs de voitures travaillant avec ces fameux mêmes concessionnaires et établissement de crédits et autres banques.

Les chiffres décortiqués, nous parlons de plus de 3 000 000 000 euros qui traverse la Guadeloupe sans y rester parce que le président du conseil général semble faire preuve d’insuffisance gigantesque n’assurant pas la mobilité sur le département de la Guadeloupe de 5h30 à 22h30 au moins du lundi au dimanche…

Le conseil général à 4 grandes missions régaliennes : assurer la mobilité des citoyens, le social, les collèges et les ordures.
La première est assuré à 8%, la deuxième à 45%, la 3ème à 58% la 4ème à 20%

POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE.

Nous attendons avec une immense impatience que vous répondiez à notre question le dysfonctionnement étant décortiqué.

Recevez monsieur le président du conseil général de la Guadeloupe Jacques Gillot le sentiment de notre attente déterminé à sortir la Guadeloupe dans l’impasse où vous la conforté avec grandiloquence…

Guadeloupe le 14 juin 2011

Olivier Germain

Lorsqu’il n’existe pas de journaliste dans une région et de syndicaliste défendant vraiment les intérêts du peuple, le pire est possible.
La Guadeloupe en n’est l’exemple criant.

La mobilité à moindre coût n’est pas une futilité mais un vecteur essentiel de développement.