Bondamanjak

La lente révolution des médias aux Antilles. Le cas Floup

Mais en 2010, tout doit changer, et les habitudes avec.

Avec l’arrivée de Facebook, l’internet prend brusquement une place sociale aux Antilles.
A notre avis ce réseau social est devenu un espace incontournable pour la communication, encore plus qu’en France Métropolitaine.
L’insularité, le goût des autres, la notion naturelle de « communauté », tout explique ce succès.

Manquaient les acteurs de l’économie locale. Comme l’a très bien remarqué Satyam Dorville sur son Facebook, la marque FLOUP du Groupe Despointes choisit clairement de miser sur ces nouveaux canaux. Présente en Martinique et Guadeloupe la marque FLOUP (Gpe A. Despointes) c’est déjà :

– Un site internet (un peu trop institutionnel quand même, pas très « floup coco »)

 

– Une page Facebook avec plus de 61.000 fans ! Excellente stratégie de « mise en relation » avec ses consommateurs.

 

– Des achats de mots clés sur Google, pour être présent dans les résultats de recherche sur le produit.

Ces choix semblent bien définir leur stratégie web : conforter le lien entre les consommateurs et la marque. Sur un monument de l’agro-alimentaire local nul doute que c’est une stratégie payante.
Comment changer une image (c’est quand même vachement sucré) et conserver un capital de sympathie (Floup est toujours lié à l’enfance, excellent !).
Le groupe A. Despointes produit et représente une quantité importante de marques fortes (Royal Soda, Coca, Paradis Glaces etc).
Si l’expérience Floup se confirme nul doute que certains médias « classiques » auront des questions à se poser !