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La Martinique nouveau bagne politique de la France

 

Le litige devra être arbitré sur le fond par le tribunal administratif, alors que Sylvie Guénot-Rebière a été déjà déboutée par la juridiction administrative à propos de son licenciement. Fonctionnaire à l’origine, l’ex-directrice de cabinet a donc sollicité sa réintégration. Mais il est clair qu’une mise en examen n’aide pas vraiment dans ce genre de démarche.

« Depuis le 1er avril, je n’ai aucun revenu »

Pourtant déterminée, elle a même repris des études. « J’ai terminé mon double master d’expert en relations institutionnelles et lobbying européen, que j’ai obtenu avec mention. » De nouvelles compétences qui ont assurément permis à Sylvie Guénot-Rebière de décrocher cette mission de trois ans outre-mer. Mais il lui aura fallu passer par toute une série d’épreuves, à commencer par cette situation financière délicate. « J’ai même envisagé de mendier devant la mairie un jour de marché pour que l’on m’aide à manger, confie l’ex-directrice de cabinet. Je suis dans une situation catastrophique, et, même virée, je continue d’être victime d’acharnement. » Entre le maire de Senlis et sa directrice de cabinet, tout s’était détérioré à la suite de sa mise en examen. Proche de plusieurs adjoints de Jean-Christophe Canter, elle avait été rendue responsable par le maire de l’explosion de sa majorité survenue quelques semaines plus tard.

 

hervé sénamaud

Source www.leparisien.fr