Bondamanjak

Le calvaire du cokeur antillais

Mais qui sommes-nous, Hommes et Femmes Antillais dans nos rapports amoureux ? Jusqu’à quel point, notre passé de descendant d’esclave, nous influence-t-il.. encore ?
Et l’infidélité ?
La place de la maîtresse dans la société antillaise?
Les gadé zafè, les kimboiseurs (= sorciers) et leurs interventions “divines” dans nos relations sentimentales ?
Auriez-vous aussi accepter, tout comme la grand-mère dont parle le reportage, que votre mari vous dise qu’il ait envie d’aller voir ailleurs et que vous lui répondiez que vous êtes d’accord… à condition qu’il se douche simplement après…
J’en vois déjà tomber derrière leur écran. Mais c’est aussi de chez nous 🙂
Citation de Suzanne Dracius Pinalie, dans ce reportage “La fièvre tout le temps” :
“Le jour de la fête des mères et le jour de la St Valentin, je crois que ce sont deux jours qui sont un calvaire pour l’homme antillais basique, le cokeur antillais (= le baiseur). Parce que le jour de la fête des mères c’est le marathon de la fête des mères, c’est le marathon du macho, étant donné qu’il a tellement de mères, il a rendu tellement de femmes “mères”, qu’il est obligé de passer chez chacune qui chaque fois a préparé à bouffer, a préparé dans sa petite cellule matrifocale, a préparé le repas, elle se croit ou elle veut se croire la seule. Donc lui il passe, il est obligé de manger. Et la St Valentin c’est pareil, c’est même pire. Parce qu’à la Saint Valentin… il est obligé d’avoir l’air amoureux “.

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https://tchip.wordpress.com/2012/02/22/le-calvaire-du-cokeur-antillais/