Bondamanjak

Le camping de la Pointe du Marin une réalité qui est tout autre…

Il me semblerait  normale et nécessaire qu’avant de publier un tel éloge à la gestion de la ville Sainte-Anne, le Quotidien FA vérifie et contrôle les informations que lui propose  de publier la quatrième adjointe au Maire de Sainte-Anne….

Quant à la réalité de cet « Eco-Site » …

Il accueille une station d’épuration qui dysfonctionne depuis plusieurs années et ceci en violation totale de l’arrêté préfectoral autorisant son exploitation. De plus, elle rejette des effluents à moins de 50 m du bord. Pas besoin de grandes études d’impact pour constater les dégâts causés par cette infraction sur la mangrove et ses environs d’une part, et sur les espèces qui viennent se reproduire dans cette baie du marin d’autre part. La semaine dernière encore le Maire de Sainte-Anne défendait d’une agression inadmissible….

Ajoutez à cela le fait qu’aucun des nombreux restaurants localisés sur cet « éco-site » ne dispose d’un raccordement à la station d’épuration. Tous rejettent directement soit en mer, soit dans la nature… Comme au bon vieux temps….

Pour étayer mes propos…

Je vous propose de découvrir un panorama de photos prises la semaine dernière et déjà en ligne sur le site noudysa.com . Elles montrent bien que tout cela est de l’ordre de la propagande d’une équipe municipale qui souhaite soigner son image.

Mais il faut arrêter de prendre les Martiniquais et les Saintannais pour des cons… !!!

Ils savent que l’endroit est loin d’être l’espace agréable décrit dans cet article. C’ est dans la réalité un repère ou l’insécurité règne, un lieu que la municipalité de Sainte-Anne ne sait absolument pas gérer. Elle en a d’ailleurs confié la gestion à la SEM Sud. Cette même SEM, dont le Président Directeur Général est Garcin Malsa « Lui-Même Maître de Sainte-Anne et du développement durable mondial», fait actuellement l’objet d’une procédure d’alerte auprès du tribunal de commerce de Fort de France. Elle n’a donc pas les moyens d’assurer l’exploitation de ce camping.  Elle n’en a tellement pas les moyens que l’on constate encore à ce jour des retards de paiement des salaires du personnel allant jusqu’à 6 mois, alors qu’une avance  a été faite par les finances publiques de la Municipalité de Sainte-Anne en contravention là encore avec les règles de gestion publique !!! Un rapport d’audit de la société AIC sur lequel nous aurons l’occasion de revenir met en lumière l’incohérence de la stratégie de développement de cette SEM et aussi un certain nombre d’irrégularités et de conventions illégales.

On s’attend prochainement à ce que cette SEM soit mise en redressement judiciaire.

Cet espace qui a pourtant des atouts extraordinaires se retrouverait une fois encore orphelin.

Eric Coppet