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Le média citoyen comme partie prenante d?un nouvel écosystème médiatique

2.1 De la sphère publique à l’appareil idéologique

Pour Anne-Marie Gingras (2006), les médias se situent entre l’idéal de la sphère publique telle que conceptualisée par Jurgen Habbermas :

"Dans le concept de la sphère publique, les médias constituent un lieu de délibération des enjeux de société marqué par la rationalité, l’accessibilité et la transparence. Une opinion éclairée se forme au contact d’un vaste éventail de points de vue sur les politiques publiques et plus globalement sur l’orientation du gouvernement. Dans la perspective de la sphère publique, l’opinion éclairée naît grâce à la diversité des points de vue rendue possible par la liberté d’expression. La vision contemporaine de la sphère publique nuance la rationalité des individus ; on reconnaît qu’il s’agit d’une faculté relative et, en conséquence, on assigne une mission de responsabilité sociale aux médias. Ces derniers, perçus comme un des maillons du système démocratique, doivent offrir à l’électorat toutes les informations pour qu’il s’autogouverne." (Gingras, 2006, p.40)

et l’appareil idéologique :

"Le concept de l’appareil idéologique se fonde sur plusieurs idées : le rôle d’outil au service des pouvoirs politiques et économiques que jouent les médias n’est pas tant le produit d’un complot que le résultat de la situation juridique et économique dans laquelle se trouvent les entreprises de presse ; l’organisation du travail dans les médias (temps réduit, ressources limitées, formation continue rare, rapports hiérarchiques, etc.) limite la marge de liberté des journalistes ; la culture journalistique et la concurrence homogénéisent le travail des journalistes ; la dépendance vis-à-vis des sources politiques institutionnalisées force la révérence et nuit à l’esprit critique." (Gingras, 2006, p.46)

D’une part, les médias seraient dépendants des pouvoirs politiques, et d’autre part, des pouvoirs économiques. Les journalistes se contenteraient souvent de reproduire les informations émanant des institutions : "en reproduisant le message officiel sans "interférer", c’est-à-dire sans commenter, le journaliste se transforme en haut-parleur de l’autorité" (Gingras, 2006, p.67). De plus, le fait que les médias appartiennent pour la plupart à de grandes entreprises influe nécessairement sur les contenus qu’ils diffusent, et ce, de façon visible et invisible.

D’abord, en commandant des articles, des sondages ou en sanctionnant leurs journalistes, les propriétaires contrôlent directement ce que les médias diffusent. Ensuite, le fonctionnement routinier des médias implique un contrôle invisible : "Un premier niveau d’organisation matérielle est dicté par les propriétaires ; il s’agit de déterminer le rendement financier, les sources de financement, les revenus et les dépenses. Vient ensuite un second niveau correspondant à l’affectation des ressources humaines et matérielles qui détermine le cadre de travail des journalistes ; le ton du média, ses manchettes, ses priorités, la longueur de ses textes ou le temps accordé à ses reporters constituent autant de caractéristiques à l’intérieur desquelles les journalistes apprennent à travailler naturellement." (Gingras, 2006, p.162).

Cette situation a des effets certains sur la diversité des points de vue. Bien que l’on ne puisse douter de l’intégrité des journalistes employés par ces médias à la structure imposante, il demeure que les objectifs de leurs patrons relèvent de moins en moins de la responsabilité civique et sociale, qui demeure leur raison d’être, que de la logique commerciale. L’exemple extrême de cette situation est décrit dans les propos de Patrick Le Lay, grand patron de la chaîne de télévision française TF1, qui déclarait en 2004 qu’à "la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit […]. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible".

Cette opposition entre logique commerciale et responsabilité sociale et civile reflète les défauts et les qualités des médias de masse. On ne peut en effet douter que le professionnalisme des grandes salles de nouvelles des médias traditionnels leur permette de jouer très efficacement leur rôle de chien de garde, et que leur visibilité leur assure de promouvoir les événements pouvant être susceptibles de contribuer aux débats de société…
… De plus,la diversité des points de vue est remise en cause par les effets négatifs de la concentration des médias, tels qu’énoncés dans le Rapport du comité-conseil sur la qualité et la diversité de l’information au Québec en 20032.2 Le déclin des médias imprimés

Les médias vivent un autre défi quant à la survie de leur version imprimée. En ce moment, on remarque que tous les grands quotidiens ou magazines possèdent une vitrine en ligne. Une récente étude de Nielsen/NetRatings révèle que la moyenne mensuelle de visiteurs des sites Web des journaux états-uniens a presque augmenté du tiers dans la première moitié de l’année 2006 pendant que le lectorat de certains grands journaux chutait. C’est vrai aussi pour la télévision, puisqu’aux États-Unis, NBC vient d’annoncer qu’elle se tournait résolument vers le Web au désavantage de ses autres moyens de diffusion. On ne peut conclure à la disparition prochaine des médias imprimés et de la télévision, mais force est de constater que leur pendant sur Internet gagne en l’importance.

L’internaute peut maintenant avoir accès à la plupart des journaux du monde entier et définir lui même ce qu’il désire lire. De plus, les petites annonces ne sont plus le monopole des journaux et il est bien plus facile de les consulter en ligne, en même temps qu’il est peu coûteux (généralement gratuit) de les produire. Ce sont là certaines des qualités du Web avec lesquelles devront se battre les journaux sur papier. Pour Michael Kinsley du magazine Time, "les journaux sur papier sont en voie de disparition. Que les compagnies qui possèdent ces journaux soient aussi en voie de disparition, cela dépend. Certains trouveront une solution. D’autres vont se dégrader au rythme des congédiements".

Pour Steve Rubel de Micropersuasion, les journaux devront se transformer radicalement pour survivre et miser de plus en plus sur leurs lecteurs pour créer une valeur ajoutée à l’information qu’ils proposent. « Les journaux devront se servir de leurs images de marque et de leurs imposants sites Web pour permettre à leurs lecteurs d’en profiter émotivement et monétairement : en vendant des produits de pairs à pairs, en leurs permettant de s’exprimer, en développant de nouvelles technologies, et en favorisant les rencontres en ligne et hors ligne ».

Le papier est un support qui ne disparaîtra probablement pas de sitôt. L’organisation et la hiérarchisation de l’information qu’il offre peuvent difficilement être reproduites sur le Web. Cela dit, l’interactivité offre une expérience toute différente. Le journalisme a toujours dû s’adapter aux changements sociaux et technologiques et on peut penser que la fonction journalistique est présentement en mutation…

3. Le média citoyen comme élément d’un nouvel écosystème médiatique

3.1 Vers une démocratie de la communication ?

Lorsque l’on admet que les médias de masse, en raison de la logique de marché qui les force à s’agglomérer, perdent une part de leur sens civique, et lorsque l’on constate que le contrôle de l’information est et sera l’enjeu principal de l’ère numérique, il convient de voir si des solutions peuvent être mises en place pour que la circulation de l’information soit dépourvue du biais que lui impose la nécessité de productivité et de rentabilité. Considérant que le citoyen ressent de plus en plus le besoin d’être consulté et informé sur les questions relatives à la gouvernance de l’État, les technologies de l’information et des communications deviennent une façon de faciliter cette participation.

La gouvernance participative privilégie une citoyenneté incorporée et concrète, favorisée par la participation aux associations de la société civile. Jusqu’à récemment, la difficulté de produire et distribuer l’information laissait peu de place aux médias en marge ou s’adressant à un auditoire trop restreint. Le pouvoir de diffusion que possède Internet change totalement la donne dans un monde où les blogues indépendants prennent une place toujours grandissante, il ne fait pas de doute que le pouvoir de cette société "civile", regroupement d’entités individuelles ou organisationnelles de toute nature, ne peut plus être négligé.


Pour certains, nous nous dirigeons vers une démocratie de la communication où entrent en scène les médias des masses : "Les médias des masses, seuls véritables médias démocratiques, vont radicalement modifier la relation entre le politique et le citoyen, et, par voie de conséquence, avoir des impacts considérables dans les champs culturel, social et politique." (Rosnay, 2005, p.9). Les médias sont un élément primordial à la bonne marche de la démocratie. Qualifiés de quatrième pouvoir, ils sont avec l’éducation le vecteur qui permet aux idées d’être partagées : "c’est là essentiellement, à travers l’indispensable libre circulation des idées, des informations, des faits, des interprétations et des analyses que se joue, dans une importante mesure, la poursuite de la conversation démocratique" (Baillargeon, 2006, p.59). Le pouvoir que détiennent les médias de masse ne peut alors être conjugué à une quelconque dépendance envers l’entreprise privée, au gouvernement ou à toute autre entité aliénante. Les problèmes inhérents qui sont attribués aux médias traditionnels en plus d’une certaine volonté de la population à participer au débat public sont les principaux facteurs présidant à l’avènement d’une alternative au modèle actuel de production et de diffusion de l’information. Ce déplacement vers une économie de l’information en réseau pourrait devenir une des principales raisons qui forcera les grands médias à répondre à leur responsabilité civile et sociale.

Néanmoins, il ne faut pas voir les outils informatiques comme une fin en soi… Comme le dit Anne-Marie Gingras (2006, p.206), "l’innovation doit au contraire être comprise comme la résultante de l’action simultanée de la logique technique (le potentiel technologique), la logique sociale (l’utilisation qu’en font les gens), la logique économique (les intérêts sous-jacents à la construction des technologies médiatiques) et la logique politique (le fonctionnement des institutions politiques et les rapports entre la société civile et l’État)".

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3.2 Une nouvelle génération d’internautes

Il faut aussi considérer le fait que la génération montante, que certains appellent "natifs du numérique" (digital natives) parce qu’ils sont nés à l’ère des consoles de jeux, du téléphone portable et d’Internet, commence à prendre sa part à la conversation démocratique. Une récente étude du Réseau Éducation-Médias tend à confirmer cette constatation : "Du côté des jeunes, la perception d’Internet est fort intéressante. Pour eux, Internet fait partie intégrante de la vie sociale. Ils comprennent mal qu’on leur demande comment Internet a changé leur vie, puisqu’ils estiment qu’Internet a toujours été présent dans leur vie !". Pour Howard Reignhold, "l’acte de communiquer, qu’il soit ou non délibératif et rationnel, reste l’élément fondamental de la vie civique et politique" (source), et c’est pourquoi l’énergique implication des jeunes et leur habileté à évoluer en réseau devraient être canalisées vers l’engagement dans la société en tant que citoyen.

Michel Cartier évoque l’histoire des outils d’information et de communication pour exposer la rupture sociétale que nous vivons. Alors que l’apparition de ces principaux outils comme le langage, l’écriture ou l’imprimerie est séparée par plusieurs générations, les nouveaux développements sont si rapides que leur maîtrise n’est plus intergénérationnelle. Il faut s’interroger sur la capacité de nos gouvernements à faire le pont. Michel Cartier est pessimiste : "L’État-nation perd beaucoup de son pouvoir à cause des politiciens de l’ancienne génération qui n’ont pas encore compris les défis d’adaptation qu’imposent les nouvelles technologies et la nouvelle économie à leurs institutions".

Pour Steven Johnson, auteur de "Everything bad is good for you", ce qui effraie les vieilles générations est ce qui rend les plus jeunes plus intelligentes : "leurs habiletés cognitives s’améliorent, elle ne se dégrade pas". Il faut quand même noter qu’une étude de comScore Media Metrix vient de révéler que la grande majorité des utilisateurs des sites de réseautage social comme MySpace, Friendster ou Facebook avait plus de 25 ans, ce qui laisse supposer que le phénomène est plus global.

Dans tous les cas, il convient de préparer les jeunes à user de cette aisance pour se servir du réseau à bon escient. En ce sens, il faudrait leur enseigner les rudiments du journalisme : "La première étape devrait être de développer des moyens pour ceux qui participent à ce nouveau modèle de finalement voir comment ont (les journalistes) travaillent et ce qui guide nos décisions" (Kovach et Rosenstiel dans Bowman et Willis 2003 p.54). Cent Papiers tentera de constituer un base de connaissance pour aider les journalistes citoyens à orienter leur travail.

3.3 Le Web à deux sens

Depuis peu, on utilise l’expression Web 2.0 pour désigner une utilisation du Web "qui s’oriente de plus en plus vers l’interaction entre les utilisateur …. Un des effets de cette tendance prend la forme de l’approvisionnement par la foule (crowdsourcing) qui consiste à "utiliser les internautes pour créer des contenus, répondre aux questions d’autres visiteurs, voire participer à la conception du site" (Journal du Net). Dans certains cas, l’idée est que les ressources offertes par les visiteurs réduiront les coûts de production des éditeurs. Dans d’autres cas, comme pour ce qui est des médias citoyens, il s’agit plutôt de miser sur la mutualisation des connaissances pour offrir une information diversifiée.

À une époque où le "15 minutes de gloire" est devenu un "15 megaoctets de gloire", les opinions divergent quant aux bénéfices du contenu généré par les utilisateurs. ..

Lee Rainie, directeur du Pew Internet & American Life Project, croit que les participants ne sont pas moins, mais plus au fait des arguments contraires, puisqu’une opinion divergente n’est souvent qu’à un hyperlien de distance. Aussi, les jeunes sont de plus en plus habiles à juger de la pertinence de l’information et à mettre de côté ce qui n’est pas crédible. On peut espérer que s’ils sont bien guidés, la quantité d’information qu’ils lisent et produisent contribuera à conserver une certaine qualité de la langue.

Pour le journaliste de The Economist, généralement, ceux qui ont confiance en la démocratie sont ouverts aux médias participatifs et ceux qui ont des réserves quant à la démocratie seront nostalgiques de la certitude que leur offrait les médias de masse. En définitive, il ne faut pas voir le phénomène comme une menace. Comme le dit Dan Gillmor, "mes lecteurs en savent plus que moi et ce n’est pas une menace mais une opportunité" (Gillmor dans Bowman et Willis, 2003 p. 13).

3.4 Un nouvel écosystème médiatique

Yochai Benkler décrit l’économie de l’information en réseau (networked information economy) comme le fruit du plus grand rôle que prend l’action décentralisée d’individus qui coopèrent et se coordonnent selon des mécanismes externes au marché (Benkler, 2006, p.3). Selon lui, dans le monde des médias de masse, une entreprise médiatique produit une nouvelle, lui donne de la crédibilité en la diffusant à heure de grande écoute (par exemple), et la distribue par le même fait. Internet permet une décomposition de ces diverses fonctions. Un individu, une association ou une entreprise a la possibilité de produire une nouvelle qui sera reprise par d’autres. Ce sont ces autres personnes, selon leur statut ou leur nombre, qui donneront une certaine crédibilité à cette nouvelle. On peut désormais voir les médias non plus comme un petit groupe donnant la mesure à une sphère publique désagrégée, mais comme le produit de la foule diversifiée des citoyens. La diminution des coûts des infrastructures de réseau fait en sorte que cette information peut être diffusée selon une perspective du tous vers tous plutôt que du haut vers le bas.

Déjà, les blogues commencent à jouer un rôle important au sein de l’opinion publique. Les blogueurs journalistes et les journalistes blogueurs participent activement aux débats en présentant l’information selon des points de vue différents, en pointant vers des nouvelles inédites ou en rendant compte d’erreurs commises par les médias traditionnels. Certains penseurs croient que d’ici peu, les médias traditionnels troqueront leurs correspondants à l’étranger pour plutôt miser sur des groupes de blogueurs locaux. L’environnement informationnel prend une nouvelle forme où "quelques-uns sont lus par plusieurs, mais où des faisceaux de sites lus de façon modérée fournissent une plateforme pour une très grande quantité de diffuseurs qui n’étaient pas écoutés dans l’environnement des médias de masse." (Benkler, 2006, p.242). L’idée des médias citoyens telle qu’incarnée par le site Coréen OhMyNews et le site Français AgoraVox se base en partie sur cette assertion. L’objectif est de miser sur cette réalité pour agréger le produit diversifié des diffuseurs et leur donner une audience plus large afin de contribuer au débat public.

Le journalisme participatif que tente d’exercer les médias citoyens pourrait se définir comme "le fait, pour un citoyen ou un groupe de citoyen, de jouer un rôle actif dans le processus permettant de collecter, rapporter, analyser et disséminer les nouvelles et l’information. L’objectif de cette participation est de fournir l’information indépendante, fiable, véridique, diversifiée et pertinente, nécessaire à la démocratie" (Bowman et Willis, 2003). Une des particularités des médias citoyens réside dans la manière de vérifier l’information puisque le filtrage se fait principalement après la publication. "Dans ce déplacement de la lecture à la conversation, la publication (ou la télédiffusion, ou n’importe quoi) n’est pas la fin. Elle se situe plutôt quelque part au milieu d’un système émergent où nous apprenons et enseignons constamment". Nous verrons plus loin quels sont les mécanismes qui président à cette vérification post publication.

L’idée n’est surtout pas de promouvoir les médias citoyens au détriment des médias traditionnels, mais de partager les responsabilités. Cinq responsabilités seraient assignées aux médias :

– présenter un compte rendu des événements véridique, complet et intelligible dans un contexte qui leur donne un sens ;
– être un forum d’échange ;
– projeter une image représentative des groupes constitutifs de la société ;
– présenter et clarifier les buts et les valeurs de la société ; et
– fournir un accès total aux informations du jour. (Gingras, 2006, p.41)

De ces responsabilités, certaines ne peuvent être adéquatement réalisées par les médias traditionnels, d’autres par les médias citoyens. C’est là que réside la complémentarité qui pourrait se concrétiser au sein de l’écosystème médiatique diversifié qui prend forme.

Dorénavant, médias traditionnels, blogues, médias citoyens et communautés en ligne se côtoient et se complémentent pour contribuer à la diversité d’une information qui n’est plus immuable. "Ce qui émerge, ce sont des communautés qui produisent un journalisme participatif, des reportages citoyens, qui annotent l’information, qui commentent l’actualité et vérifient les faits que les médias traditionnels alimentent, construisant des regroupements de conseils, de sources et d’idées" (Bowman et Willis, 2003, p.13). Pour que le média citoyen joue son rôle de complément aux médias traditionnels et assume sa responsabilité sociale, des moyens doivent être mis en oeuvre pour assurer sa crédibilité.

Bibliographie

BAILLARGEON, N. (2006) Médias indépendants : D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, dans Isabelle Gusse "Diversité et indépendance des médias", Presses de l’Université de Montréal, 291 p.

BARSALO, R, et al. (2004). Collaboration et communication numérique – La gouvernance participative. Montréal, Municipalité de Gatineau : 100 p.

BENKLER, Y. (2006), The Wealth of Networks : How social production transforms markets and freedom, Yale University Press, New Haven and London

BOWMAN S. et WILLIS C. (2003) We Media : how audiences are shaping the future of news and information, Hypergen, 61 p.

GINGRAS, A-M (2006) Médias et démocratie : le grand malentendu, Presses de l’Université du Québec, Québec, 281 p.

GUSSE, I. (2006) Diversité et indépendance des médias : une question de démocratie, dans Isabelle Gusse "Diversité et indépendance des médias", Presses de l’Université de Montréal, 291 p.

HARVEY, P-L (2004). La démocratie occulte. Saint-Nicolas, Les Presses de l’Université Laval, 265 p.

ROSNAY, J. (2006) La révolte du pronétariat : Des mass médias aux médias des masses, Fayard, Paris, 246 p.