Bondamanjak

Le nouveau destin pipé d’Icare

Ces temps ci, sous l’astre de jour les compagnies aériennes découvrent qu’il n’est plus évident de se faire une place au soleil. La crise économique et le coût du carburant sont notamment passés par là.
La destination Antilles n’échappe pas au marasme. Dans quelques mois, juste avant la fin de l’an 2012, plusieurs compagnies vont réduire la voilure. Une première qui offrait 2 bagages de 23kg va amputer sa franchise bagages de 50 %. Les autres sans se faire prier, vont suivre dans une pure et implacable logique économique.
Eh oui quand les avions sont lourds la facture carburant pèse sur le coût de la destination. Pareil quand un avion vole avec très peu de passagers. Et…
 C’est le cas par exemple de ce qu’on appelle dans le milieu le « vol-vol de Roissy » rien à voir avec les Volo Volo de Boston. Ce vol à l’arraché, une belle volonté politique (quasi électoraliste) mais surtout un beau désastre économique palpable qu’on aura du mal à pérenniser au-delà de cette année même en usant de toutes les risettes du monde.
Le coût réel de l’activité aérienne n’est pas du tout compatible avec une gouvernance de Monopoly. Aussi, la destination Antilles risque fort d’être la énième victime de cette crise économique qui ne semble pas encore trouver une issue apaisante.