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Le transport en commun : un enjeu du développement de la Martinique

Mal organisé, le réseau de transport collectif à la Martinique est un enjeu pour le développement touristique de l’île. Il la prive de certaines catégories de visiteurs et empêche la mise en valeur de l’offre culturelle.

Trois moyens de transports centrés sur l’agglomération foyalaise
Il existe trois moyens principaux de transport collectif à la Martinique qui convergent tous vers la conurbation Schoelcher/Fort-de-France/Lamentin, dans le centre de l’île :
a) Le système Mozaïk, géré par la CFTU, une Société d’Economie Mixte, dessert les quatre communes de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM). Schoelcher, Fort-de-France, Saint-Joseph et le Lamentin sont reliées par un service de bus. Il existe près d’une trentaine de lignes qui sont en activité de 6h à 20h30, dimanche et jours fériés inclus.

b) Les taxis collectifs entre Fort-de-France et les 33 autres communes de l’île. Leur trajet s’effectue au départ/à destination de la gare multimodale de la Pointe Simon. Le réseau est en étoile avec une quasi absence d’intermodalité dès lors que l’on quitte Fort-de-France. Ainsi, celui qui souhaite relier Grand-Rivière, la pointe Nord de l’île, à Sainte-Anne, à l’extrême Sud devra prendre un taxi Grand-Rivière/Fort-de-France, puis un autre Fort-de-France/Sainte-Anne ;
c) Les navettes maritimes entre les Trois-Ilets ou les Anses d’Arlets et Fort-de-France. Elles permettent aux habitants de ces communes de ne pas emprunter l’itinéraire routier et d’arriver à la « ville-capitale » -comme elle aime à se définir- en 30 minutes en moyenne. Si les vedettes sont empruntées par des martiniquais pour de déplacer entre leur domicile et leur lieu de travail, elles sont également, parmi ces trois moyens de transport collectifs, celles qui sont les plus utilisées par les touristes.
 

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