Bondamanjak

Les journalistes et les sondeurs sont-ils encore crédibles ?

Depuis la victoire de Donald #Trump aux Etats-Unis, on note un décalage énorme, un fossé abyssal, entre l’opinion publique et ceux qui sont sensés l’informer.
Les médias et les instituts de sondages ne sont plus crédibles.
Déjà en décembre 2015, une brèche s’était ouverte avec un Eddie #Marajo qui annonçait via une étude Open Soft System que Serge #Letchimy serait dès le 06, le premier président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de @Martinique.
le 13, les électeurs ont renvoyé ce visionnaire presbyte qui n’a pas eu le nez creux, à ses chères études bidons.

Aussi, à cause de cette cécité volontaire, ce dimanche 20 novembre 2016, personne n’a vu venir la déroute de Alain #Juppé, la claque monumentale donnée à Nicolas #Sarkozy et la franche victoire surprise de François #Fillon lors du premier tour de la primaire de la droite et du centre pour désigner son candidat pour les présidentielles de 2017.
Eh oui. une fois de plus tout ce beau monde qui informe, qui analyse la vie de la cité s’est trompé en grand comme un seul homme.
Depuis deux longues années on a fait d’Alain Juppé, le favori archi favori des sondages. Le Usain Bolt du finger in the noze. Tellement que ce tissu de certitudes a dérouté les politiques qui avaient à choisir le bon cheval pour avoir le bon plan de carrière façon victoire dans la dernière ligne droite à l’hippodrome de Carrère. Prenons le cas significatif de Valérie #Pécresse.
Au début elle soutenait Fillon, quelques sondages plus tard et hop, elle tombe face contre terre, le popotin dressé comme un abdomen de guêpe en rut, dans l’escarcelle de Juppé.
Les médias et les sondeurs démontrent ainsi la légèreté des stratégies et surtout des convictions politiques.
En revanche, une élue doit bien sourire depuis ce dimanche historique. Diane #Montrose responsable du comité de soutien local à François Fillon.
Très peu sollicitée par la presse avant le dur de la campagne de la primaire, elle tâte le micro que parce que son candidat fait une « gaffe » avec le fameux partage de culture.
Aujourd’hui, le vent a tourné et les journalistes humains mais éoliens sauront faire vibrer son smartphone.
Il faut bien s’adapter à la nouvelle donne même si on a l’air con.
La presse n’est peut-être plus le quatrième pouvoir.
Les journalistes submergés (es) par notamment les réseaux sociaux devraient sérieusement s’interroger sur un métier qui dans l’oeil du citoyen se banalise.
Tout le monde est média. Tout le monde filme. Tout le monde écrit.
Et désormais tout le monde a un avis sur tout. Oups. En sus, on ne peut plus taire l’information qui occupe ces canaux de diffusion. Exemple.
Depuis six jours (15 novembre), on parle sur #Bondamanjak du cas Nilor qui baise dans un ascenseur de l’Assemblée nationale française.
Tout le monde a lu, l’île a lu. Le député, lui, tente maladroitement de démentir dans ses réunions de bilan de mandat. Il raconte des énormités que ses fidèles avalent comme du sperme divin. Slurp.
Mais la presse en Martinique, elle, est muette. Volontairement muette.
Les journalistes sans gonades n’osent pas évoquer le sujet avec l’élu romantique qui ne va qu’au coeur. Les journalistes même les meilleurs et même ceux qui sont francs-maçons sont muets. Ils sont muets comme à l’époque du neveu à la valise de 582 000 €. Comme à l’époque des 328 000 € de loyers de l’ex première vice-présidente de l’ex Conseil régional.
Cette presse de glandeurs préfère recevoir des communiqués de presse. Pas d’investigation. Pas d’analyse.
Aussi, pas étonnant que des dossiers chauds restent sans réponses. Ceregmia…disparition de Magali Méjean…mort étonnante de Alexandra Dailloux…chlordécone…G20…complot au Comité Martiniquais du Tourisme…
Pourtant quand il faut parler de l’ailleurs on est fort.
Denis Baupin…Georges Tron…on reprend en mode easy les dépêches des agences de presse. C’est facile. Pourtant les cas d’agressions sexuelles et autres harcèlements sexuels sont légions dans les mairies et autres collectivités de l’île.
Le droit de cuissage c’est comme l’ascenseur…tu mets ton doigt où t’habites.
Pas étonnant que l’on veuille protéger le petit yéyé de Sainte-Luce.
Il tient les hommes par les couilles et les femmes par le clito.
Et des fois, selon nos sources il tiendrait par le clito les femmes de certains hommes qu’il tient par les couilles. Même l’auteur du Kama Sutra n’en revient pas.
Tout cela pour dire que l’avenir nous dira qui ment dans cette affaire d’ascenseur. gilles dégras ou Jean-Philippe Nilor ? A suivre.

Petite précision à l’attention de Nilor : La photo qui illustre cet article ne représente pas ton ami frère Jean-Marc Pulvar. 😆😆😆