Bondamanjak

Les pays de la Caraïbe ne tirent pas profit de leurs privilèges commerciaux

 

Pourtant, en dépit de cet avantage douanier, les coûts de production des bananes dans les Caraïbes sont parmi les plus élevés du monde en raison de la faible productivité des terres, ainsi que des coûts élevés de la main d’oeuvre et du transport, souligne le rapport de la Banque Mondiale.

Mme Yvonne Tsikata, directeur de la Banque Mondiale pour les Caraïbes, a préconisé devant la presse que la région développe ses secteurs de services, notamment dans les services financiers, médicaux, de l’éducation et du tourisme.

Ces secteurs peuvent apporter des gains « substantiels » à l’économie de la région, selon le rapport.

Pour Mme Tsikata, la crise économique rend encore plus urgent un repositionnement stratégique de la région. « Les Caraïbes, en raison de leur relation étroite avec l’Amérique du Nord sont touchées de manière significative (par la crise) en termes de commerce, d’envois d’argent par les travailleurs émigrés, et d’investissements », a-t-elle souligné.  « De ce point de vue, il est crucial pour les Caraïbes de mener une diversification commerciale, de stimuler le commerce et de devenir plus compétitif », a expliqué Mme Tsikata.

Les Caraïbes comptent une population d’environ 25 millions de personne.