Bondamanjak

« Letchimy, l’homme qui a eu une carrière plus rapide que la fibre optique”

Il y a des gens qui travaillent 40 ans pour espérer devenir chef de bureau.
Et puis il y a…Serge Letchimy.

Lui, c’est différent.
Lui, c’est spécial.
Lui, c’est une performance administrative jamais vue depuis l’invention du papier carbone et du bokit hareng saur.

👶 1. Début de carrière : Licence en géographie → Chef du service Urbanisme

Certains passent un concours.
D’autres passent par la DRH.
Letchimy, lui, a pris l’ascenseur directement, n’a jamais connu le chômage … merci Papa Camille Darsières, merci beau-père Césaire. Merci Émia Eriasec.

Avec une licence de géographie
il se retrouve propulsé responsable de l’Urbanisme. C’est un miracle boskafien.

Un poste normalement réservé à :
• des ingénieurs diplômés,
• des urbanistes expérimentés,
• ou des gens qui savent au moins ce qu’est un plan cadastral.

Lui, non.
Mais il avait un atout : il connaissait la mairie… de l’intérieur.

📚 2. Préparation de thèse : quand la mairie devient bibliothèque + laboratoire + secrétariat

Pour écrire sa thèse, il lui fallait :
• des dossiers d’urbanisme,
• des données sur la ville,
• des archives,
• du terrain d’étude,
• du temps libre,
• un salaire.

Heureusement, la mairie proposait exactement ce package.
Un programme doctoral tout inclus, version collectivités locales.

Résultat :
Thèse soutenue en 1984, à 31 ans,
grâce aux ressources publiques.

Les employés municipaux faisaient des dossiers…
il faisait une thèse avec.

C’est beau, la synergie.

🏢 3. 1988 : la mairie crée la SEMAFF… devinez qui devient directeur ?

Création officielle de la
SEMAFF — 1er août 1988.

Pile l’année où il faut une nouvelle structure pour faire de l’aménagement.
Et qui met-on à la tête ?

Pas un ingénieur confirmé.
Pas un urbaniste expérimenté.
Non : on met Letchimy.

Un poste créé pour lui

🪄 4. 2000 : retour à la mairie — la magie du timing

Douze ans plus tard, en 2000…

Oh surprise :
le futur candidat aux municipales réintègre la mairie.

Pas en 1998,
pas en 1995,
pas en 1992.

Non :
en 2000.
Pile pour préparer la campagne municipale.

Le hasard ?
La science attend encore une explication. Et là l’élastique de HÉLAS tique.

🚀 5. Et ensuite, la carrière technique la plus fulgurante de l’histoire

C’est ici que commence la légende :
• 8 ans de travail technique réel (années 80),
• 12 ans à la SEMAFF,
• 25 ans de carrière 100% politique,
• Et malgré tout…
➡️ Ingénieur de classe exceptionnelle.

Un grade normalement réservé à :
• ceux qui ont dirigé des services techniques entiers,
• mené des opérations complexes,
• porté des projets structurants.

Lui ?
Lettres, discours, assemblées.
Mais ça a suffi. Blablabla

Même les juges n’en revenaient pas :

« Vous en connaissez beaucoup qui ont eu cette progression fulgurante ? »

La réponse est simple.
Non.
Personne.
Dans aucune administration.
Dans aucun univers parallèle.

**⚖️ CONCLUSION :

“Il a tout donné à la Martinique” ? Ou la Martinique lui a-t-elle tout donné ?**

Selon lui, il s’est “appauvri”.
Selon ceux qui observent, il s’est surtout enrichi administrativement.

La mairie l’a nourri.
La mairie l’a formé.
La mairie l’a propulsé.
La mairie a créé une SEM pour lui.
La mairie l’a repris en 2000.
La mairie lui a servi de base électorale.
La mairie lui a permis de tout devenir.

Mais aujourd’hui, il dit qu’il a “tout donné”.

Dans la satire, on appelle ça :
👉 de la poésie administrative.

Dans la vraie vie, on appelle ça :
👉 de l’ingratitude en haute résolution.

Le Tribunal jugera le 19 février 2026 ce gros mytho !
Et on espère que la clémence ne sera pas de mise.
Cela nous donne le temps de bien documenter les milliers de lecteurs de Bondamanjak. Même à Noël…on ne va pas lui faire de cadeau.

Et … Didier son âme mis qui n’est pas un ami ne sera SURTOUT PAS oublié !

gilles dégras