Bondamanjak

« Letchimy veut qu’on arrive groupés à l’Élysée »

Le 30 septembre 2025 sera un jour HISTORIQUE ou grandement HYSTÉRIQUE. La France va mal. Le pays des doigts dans l’homme noir vit des heures peu glorieuses. Pas de gouvernement. Un ancien président de la République sur le point de franchir les portes d’une prison pour se refaire une santé. Et des ex colonies qui par ruissellement subissent l’onde de choc qui ébranle l’amère mère patrie.

La Martinique devient un gang-land quotidien. Les armes font naître des larmes sur les joues chaque jour. La corruption flirte avec éruption. L’île devient un volcan qui a choisi son camp

Alors quand Emmanuel Macron invite à l’Élysée les roitelets ultramarins, la peur change de visage. Cette même peur qu’utilisent traditionnellement les locos politiques locaux qui singent le maître blanc qui les recevra dans l’actuel palais de l’Élysée dont la construction a été financée avec l’argent de la traite négrière. Antoine Crozat. Argent qui porte les traces de sang de nos ancêtres meubles. Ikea. Le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude. Vous ferez cela en mémoire de moi.

Aussi, Serge Letchimy le neuronal président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique est fébrile. Méconnaissable. Il est seul. Il a toujours été seul. Lui le coolie de Trenelle qui jadis savait tout. Gérait tout en médiocrate absolu. En prenant de la hauteur au ras du sol. En usant de mots creux autant que vides.

Aujourd’hui, il a besoin des autres. Ces autres élus qu’il a toujours méprisés avec son vil verbe se voulant au-dessus des sujets. Ces élus-es qu’il a toujours terrorisés.

Aujourd’hui la CTM est comme un furoncle. Un hub de pus puant qui n’en peut plus de sa glaire condition. Sobre…oups sombre bateau ivre. Sans gouvernail. Sans gouvernance. Catégorie C. 2.8 millions d’euros.

Le 30 septembre 2025, Serge Letchimy sera dans une improvisation hystérique car sa priorité ce n’est pas la Martinique mais sa propre personne…qui sonne comme un sanglant glas sans gland.

Il a les burnes en burn-out. « Letchimy veut qu’on arrive groupés à l’Élysée »…c’est un élu qui parle.

Un élu qui reconnaît avec une utile lucidité la dimension bancale, improvisée et bricolée de la démarche de l’héritier factice d’Émia Eriasec. « On a une rencontre avant le dîner et son équipe souhaite un échange avant pour qu’on arrive ensemble ».

On craint le pire. C’est du never end story à la francaise. Charles de Gaulle vivait souvent avec un agacement palpable ce genre de défilé folklorique quand il recevait les présidents du continent africain. Décidément la vie est une véritable pute qui tourne en boucle. À suivre…