Bondamanjak

LIYANNÉ ÉPI LAVI ! : GRAN JOUNÉ KONTRÉ

DIMANCH 24 OUT – Plaj Vya Tibou – 9vèd maten – 5kèd laprémidi. Fédérer toutes nos richesses créatrices, capables de nous ouvrir la voie de la souveraineté et transformer tous nos projets de construction individuelle ou collective en un vaste mouvement pou konstwi gwadloup.

Travayè, Pèp Gwadloup,

NON, nou pa ni malédisyon !

Cette sixième journée nationale du LKP intervient au moment où de vives tensions existent tant sur le plan international que sur le plan nasyonal Gwadloup. La dislocation des nations, mise en oeuvre par l’Occident, conduit à des guerres aux quatre coins du monde.

En IRAK, LIBYE, AFGHANISTAN, SOUDAN, YEMEN, UKRAINE, CENTRE AFRIQUE, MALI, NIGERIA, HAITI, PALESTINE,…les travailleurs et les peuples luttent.

Ainsi, LKP a pris position pour soutenir le Peuple Palestinien et participe à la mobilisation internationale pour le retrait de la MINUSTAH hors d’HAITI.

Sur le plan nasyonal Gwadloup, tout au long de l’année, LKP s’est largement exprimé sur l’escroquerie des lois et décret LUREL sur la vie chère et le prix des carburants, sur l’empoisonnement des Guadeloupéens à la chloredécone et autres pesticides, sur le danger que constitue le port en eaux profondes pour notre pays et toute la Caraïbe mais également sur la présence de la dépouille de Richepanse an tè annou et la sauvegarde de notre culture et de notre identité…… Et bien d’autres sujets ont mobilisé le LKP durant cette année notamment la défense des travailleurs en lutte et la solidarité contre la répression anti syndicale.

Pour cette sixième journée nationale du LKP, nous avons choisi d’organiser les débats autour de trois thèmes principaux :

1/ L’épidémie de chikungunya et la lutte anti vectorielle en Guadeloupe : Apa lew mouyé, pouw di : « mwen anvi pisé ! » 

Une fois de plus le Peuple Guadeloupéen est confronté à une crise sanitaire majeure : l’épidémie du virus « Chikungunya ». Ce virus véhiculé par un moustique bien connu de la zone, le moustique AEDES AEGYPTI est responsable également de la transmission du virus de la dengue. Il provoque de douleurs articulaires souvent très invalidantes principalement aux poignets, aux chevilles, aux pieds parfois aux genoux et plus rarement aux hanches et aux épaules. Elles peuvent s’accompagner de fièvre et de douleurs musculaires ou de céphalées. D’autres symptômes peuvent se manifester en fonction de l’état de santé général de la personne atteinte.

 L’épidémie de chikungunya révèle que le système de santé est principalement curatif et n’a que faire des risques encourus par nos populations tant sur le plan de notre santé, que sur le plan humain, économique et social. Les autorités ont choisi de culpabiliser la population, en nous accusant d’être des irresponsables alors que cette situation relève de la responsabilité de la puissance publique. C’est elle, en effet, qui doit organiser la prévention et la lutte effective contre toutes ces maladies.

2/ Les restrictions et la pénurie d’eau : Anba bénédisyon a miltinasyonal !

Depuis des années, gestion de l’eau rime avec pénurie, restriction, qualité douteuse et prix exorbitants. Les autorités font appel à notre solidarité afin de nous culpabiliser alors que les vrais responsables de cette abomination « se la coulent douce ». Et pourtant, la gestion de ce précieux liquide a été déléguée à des spécialistes inter- nationaux, prétendument pour plus d’efficacité et pour le bien-être des Guadeloupéens.

La réalité est toute autre : 

• Plus de 50% de la ressource produite disparait à cause de la vétusté des canalisations.

• Des conduites existantes en amiante ciment.

• L’eau de Guadeloupe est l’une des plus chères de France.

• Des prix différents du mètre-cube en fonction de la localisation géographique et du syndicat gestionnaire.

• La mainmise de trois multinationales sur la production et la distribution de l’eau en Guadeloupe.

• Des doutes sérieux sur la qualité et la potabilité de l’eau du robinet.

Quatre ans après, cela dure encore malgré l’engagement des élus et de l’Etat dans le cadre du protocole LKP du 04 mars 2009 qui proposait déjà la mise en place d’un véritable service public de l’eau en régie directe.

3/ La propriété foncière en Guadeloupe : Vòlè pa méchansté ! 

Les pwofitan sont également à l’attaque sur la question du foncier, en général. Toupatou, ils ont décidé de lancer une offensive contre les Guadeloupéens et se déclarent propriétaires de milliers d’hectares de terres comme à Daubin, Sainte-Rose.

Le 25 août prochain, Nou ké bokanté osi épi moun a TIFILAWO ké vini prézanté « on lékòl pou timoun annnou ». Nou ké fasadé si tousa é plen dòt biten ankò adan gran jouné sanblé LKP pou konstwi GWADLOUP. Vinn bay grenn sèl aw ! 

PROGRAM : 9VÈ A MIDI : 3 LATILYÉ :

1) GESTION DE LEAU : gestion publique / réseau défectueux – restriction : Ka fo nou fè ?

 2) CHIKUNGUNYA – LUTTE ANTI VECTORIELLE : Ka fò nou fè ? 

3) TÈ GWADLOUP : Pouki sé tè annou – Pouki apa ta YO ? 

GWADLOUPÉYEN DOUBOUT

POU NOU KONSTWI PÉYI ANNOU ! 

Lapwent, 18.08.2014