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L’ouragan « Paloma » n’apporte pas la paix à Cuba

L'ouragan Paloma achevait ce dimanche matin sa traversée destructrice du centre-est de Cuba avec des vents de 160 km/h et des pluies torrentielles qui ont entraîné l'évacuation de plus de 500.000 personnes.

"Ouragan extrêmement dangereux" de catégorie 4 lors de son passage sur les Iles Caïmans, territoire britannique au sud de Cuba, Paloma a été rétrogradée à la catégorie 2 de l'échelle Saffir-Simpson (sur un maximum de 5) peu après son entrée samedi soir sur la côte sud-est de Cuba avec des vents qui sont passés de plus de 230 km/h à 160, selon l'Institut de météorologie de Cuba.

Paloma, qui devait quitter Cuba dimanche vers 04h00 (09h00 GMT) par Puerto Manati (province de Las Tunas, est) en direction des Bahamas, a provoqué des inondations importantes dans la zone côtière méridionale, arraché des poteaux, déraciné des arbres et couché une tour de communication, selon la télévision cubaine.

L'oeil du cyclone avait pénétré sur le territoire cubain près de Santa Cruz del Sur (province de Camaguey, centre-est), 76 ans presque jour pour jour après que cette localité côtière eut été engloutie sous les eaux à la suite du passage d'un ouragan qui avait provoqué la mort de 3.000 de ses habitants.

Il s'agit du troisième cyclone de la saison à frapper la plus grande île de la Caraïbe, en pleine "phase de récupération" de ses infrastructures après les dévastations causées fin août-début septembre par Ike et Gustav.

L'ouragan, qui se déplace à 15 km/h, a provoqué plus tôt des dégâts importants sur les Iles Caïmans, qui vit du tourisme et de ses banques.