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LUREL CE N’EST PAS DE LA TNT C’EST DU TNT

Le député de la Guadeloupe, Victorin va finir par attraper un malkadi. Chaque semaine, le sieur a les moyens de faire les veines de son cou gonfler à cause du gouvernement Fillon. Exemple :

Victorin LUREL, député de la Guadeloupe et vice-président du groupe SRC à l’Assemblée
nationale dénonce le refus du gouvernement, dans le cadre du projet
de loi sur l’audiovisuel public actuellement en discussion à l’Assemblée
nationale, de tout débat sur l’extension de la télévision numérique
terrestre (TNT) outre-mer.
 

Alors que ni
la Commission Copé, ni la commission spéciale chargée d’examiner
ce projet de loi à l’Assemblée n’ont daigné organiser une seule
audition sur les questions spécifiques à RFO et à l’extension de
la TNT outre-mer, le groupe socialiste, à l’initiative de Victorin
LUREL, a organisé une dizaine d’auditions sur ces sujets, dont celle
d’Alain MEAR, membre du CSA et auteur du rapport sur l’extension
de la TNT outre-mer.
 

A l’issue
de ce travail de fond, le groupe socialiste a notamment déposé 5 amendements
(n°509 et n° 151 à 154) d’ordre technique issus des propositions
du rapport d’Alain MEAR, afin de permettre l’extension de la TNT
outre-mer dans les meilleurs délais et les meilleures conditions possibles.
Mais, le 1er décembre, le gouvernement a déposé un amendement
pour être tout simplement habilité à légiférer par ordonnance afin
de permettre l’extension de la TNT outre-mer dans plus de 18 mois !
 

En préférant
organiser l’extension de la TNT outre-mer dans des délais inacceptables
et dans des conditions décidées dans le secret des cabinets et des
services du ministère de la Culture, le gouvernement refuse donc tout
débat sur les modalités d’extension de la TNT outre-mer alors que
des sujets essentiels se posent comme l’avenir de la chaîne « Tempo »,
le risque de non adaptation des téléviseurs dans les outremers.
 

Cette dépossession
des droits du Parlement sur un sujet essentiel outre-mer est techniquement
injustifiée et politiquement injustifiable. Le mépris à l’égard
des outremers apparaît aujourd’hui porté à son comble.