Bondamanjak

Mèrsi #Furcy pou sèk ou la fé, mèrsi bonpé


« Je me nomme #Furcy. Je suis né libre dans la maison Routier, fils de Madeleine, Indienne libre, alors au service de cette famille. Je suis retenu à titre d’esclave chez Monsieur Lory, gendre de Madame Routier. Je réclame ma liberté : voici mes papiers ».

Nous sommes le 17 octobre 1817 à Saint-Denis de La Réunion alors île Bourbon et l’homme qui prononce ces mots tient dans sa main la Déclaration des Droits de l’Homme.
Un esclave qui réclame ses droits. Du jamais vu.
De l’inédit. L’esclave Furcy a osé.
Il a osé revendiquer ses droits, juste ses droits. Il a osé assigner son maître en justice, réclamer sa liberté. Il sera aidé par un procureur général mais les esclavagistes sont là, puissants, influents.
Le 23 décembre 1843, la Cour royale de Paris rend un verdict qui lui est favorable. Ce combat pour la dignité a duré vingt-sept ans…Mèrsi #Furcy pou sèk ou la fé, mèrsi bonpé.

En attendant le 20 et le 23 décembre 2014 découvrez la page #LiberNoutFurcy : https://www.facebook.com/LiberNoutFURCY?ref=bookmarks

Le portrait de Furcy a été réalisé au crayon par Guliano Duval @dgk972