Bondamanjak

Moi laminé

Ce mois de décembre 2008 risque de ne pas comuer tous les beaux joujous que l’on voit en rêve. les petits pas pas noël ne vont sûrement pas descendre du ciel.
Hier 18 décembre, en Martinique, la journée était en la mineur. mi laminaire, Mi figue, mi letchi. En pleine crise, le Congrès offrait un débat bon gré mal gré. Et les médias véhiculaient comme des mégaphones le vertical verbe politique comme dans "1984". Ah "1984"…
Dehors, mon pays errait en rond sur son divan long de 80 km pour 33 de large. Pourtant décembre est un mois lumière, un mois luminaire où on dépense en mode "zafè tjou loulout" parce que c’est noël, avec ses chanté pour oublier que ça déchante. Hier, décembre offrait à mon pays, un énième rendez-vous historique. Dans un univers où on n’est jamais à l’heure, le re tare était évident. C’est pour cela que je suis pour un tant bien que mal. Quand j’étais jeune, je savais qu’il était interdit de débattre. C’est peut-être pour cela que je pense qu’on perd beaucoup quand on brade le pitt. C’est un pour cela que ni les coqs ni les spectateurs ne parient sur un match nul. Hier, la journée fut très longue…trop même. Même si quand on aime son pays on ne devrait pas compter.
Pas nous,  perdus comme des aiguilles du temps dans une botte de zanma. Perdus comme le tic tac de Paul tikitak qui fait la sourde oreille ne sachant pas que l’heure de nous mêmes a encore sonné…

 

 

gilles dégras